25 décembre 1994

Un hôpital miteux de Melbourne, les cris d'un bébé, les larmes d'une mère, et l'indifférence d'un père. Nathaël Emrys Hamilton est officiellement né, à 23h01. Sa mère, Caytlin, serveuse dans un bar pourrie ne pleure pas de joie, loin de là. Elle pleure tout simplement pour ce petit bébé qui vient de naître, elle pleure parce qu'elle sait que la vie ne va pas être facile pour lui et qu'elle ne pourra rien y faire, vivante ou morte. Elle le plaint et pendant un instant, pense à le tuer, pour lui épargner des années de souffrances, avec cet homme violent qu'elle n'aurait jamais du épouser. Mais elle se ravise, elle sait qu'en faisant elle risque d'en subir les conséquences, pas celle de la justice, non tout ça n'est rien comparée à ce que son mari lui fera. Elle retourne dans sa chambre, laissant l'enfant au milieu de tout les autres, priant pour que dans son sommeil il meurt. De son côté, Maxime, garagiste est rentré, il sait très bien que son fils vient de naître, mais honnêtement, il n'en a rien à faire, il n'en a jamais voulu de ce salle gosse.

18 février 1997

L'enfant patauge dans une marre de sang. Ce n'est pas le sien, mais celui de sa mère qui vient de tirer un balle dans la tête, Nathaël juste à côté d'elle. Elle en a marre de cette vie, de se faire frapper chaque jour par celui qui était au départ l'amour de sa vie. Les yeux remplis de larmes et le corps meurtries de blessures, une balle aura suffit à mettre fin à ces souffrances. Mais aussi à débuter celle du petit Nathaël. Car maintenant que sa femme est morte kick doit bien se trouver une autre personne à terrorisée. La mort de Caytlin passera totalement inaperçue, elle n'avait plus aucune famille.

9 avril 2001

Assis sur chance, Nathaël attend que son maître, lui rend sa copie. Il sait ce qui va lui arriver s'il ramène encore une mauvaise note à la maison. Toujours la même chose, les marques sur son corps en attestent. L'angoisse est là, elle l'est toujours. Mais il n'est pas étonné quand il voit cette très mauvaise note sur sa feuille. Et l'angoisse monte, il ne veut plus rentrer chez lui, il a bien trop peur de ce qui va lui arriver. Il ne le sait que trop bien ce qui va se passer, mais c'est simplement qu'il ne veut pas que ça arrive, encore. Alors il court, il court jusqu'aux toilettes du deuxième étage là où il a l'habitude de se cacher à chaque fois que ce genre de panique l'envahit. Il se roule en boule dans un coin, en attendant que ça se passe. Il n'a que six ans, mais il connaît ça par coeur. Oppresser, la sensation de ne plus réussir à respirer. Pas un jour sans qu'il fasse ce que les médecins appellent une « crise de panique » Son père lui ne pense pas pareil. « Un fou. T'as l'air d'un fou, tu tiens sûrement ça de ta folle de ta mère » Les paroles étaient toujours accompagnées d'actes, violent. Maxime a toujours refusé qu'il voit un psy pour soigner ses troubles d'anxiétés. Il en aurait bien eu besoin pourtant. « T'es tarée mon petit, tu l'a toujours étais d'ailleurs. Et c'est pas un truc qu'on soigne. Le seul truc à faire c'est de faire comme ta mère et de te tirer une balle dans la tête, ça fera des vacances pour tout le monde »

3 août 2011

8 années qui se suivent et 8 années qui se ressemblent. Mais on a tous un point de non-retour, pour Nathaël c'est ce 23 août. Enfermée dans sa chambre, il entend les poings de son père qui martèlent la porte ; Depuis quelques jours il est très en colère contre lui, sûrement parce qu'il lui a attiré pas mal d'ennui avec sa tentative de suicide complètement raté. Les poings de son père résonne encore plus fort contre la porte, il entend les insultes qui résonnent dans toute la pièce. Il bouillonne, ces mains qui était jusque la collé contre ses oreilles se retrouve serré en un poing sera jamais il n'avait éprouvée ça l'égard de son père. Mais enfin il comprend, il sait qu'il est fou que quelque chose cloche chez lui, mais comme son père le disait si bien, on ne guérit pas de ça. Jusqu'au jour d'aujourd'hui, il avait peur de lui, des gens qui l'entouraient et de son père. D'un coup sec il ouvre la porte et sans même lui laisser de prononcer un mot, il envoie son poings dans la face de l'homme qui se trouve en face de lui. Un, puis deux, puis trois jusqu'à 10. Il laisse son père allonger par terre, bien vivant et sors de cet appartement qu'il a toujours détesté. En marchant dans les rues de Brisbane, il croise Harry. Il se rappelle très bien de lui, il faisait partie de ceux qui s'amusaient à se moquer de lui. Il ne réfléchit pas il est bien trop énervé pour ça. Harry est seule, dans cette ruelle. Dommage pour lui. Harry semble le reconnaître, tant mieux il n'aura pas besoin de s'expliquer pour ce qu'il s'apprête à faire. Il l'attrape par le col et commence à taper, taper sans plus s'arrêter. Il veux lui faire payer. A un moment il entend des mots sortirent de la bouche du garçon, des mots qui le fient rirent. « Qu'est ce qui te prend ? T'es taré ou quoi ? » après voir rigolé il répond naturellement « exactement, tu te rappel pas me l'avoir répété une bonne centaine de fois ? » Une fois que le corps d'Harry a cessé de bouger, Nathaël s'enlève doucement. Fixant le corps, - certainement sans vie d'Harry. Il n'est pas horrifié, il n'a pas peur. Au contraire, il regarde le corps le regard vide. Satisfait, il repart laissant le corps par terre.

Maintenant

Et le voilà, maintenant, enfermé dans cette clinique pour un bon moment. Quand le corps d'Harry a été retrouvé et que Nathaël qui dorénavant se fait appeler Emrys à très vite était identifiée comme le coupable. Après une discussion assez longue il a été envoyé à l'hôpital Waters jugée vraiment trop instable. Car Harry n'est pas le seul qu'il a tabassé à mort. « Il est incontrôlable est représente un danger bien trop important » Il aurait pu être envoyé en prison, mais apparemment c'est son enfance qui l'a "sauvé" de la prison.

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Jack.  excellent choix.
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