Raven Phyllis Lovecraft
Carte d'identité
date et lieu de naissance: 18/12 Rockhampton
âge: 17 ans
nationalité: australien
groupe sanguin: b-
métier ou études: lycéen
orientation sexuelle: bisexuel, tendance hétérosexuel
statut: célibataire
situation financière: riche
groupe: life slips away
THIS IS WHO I AM
Phyllis, c'est un grand gamin. Du haut de ses dix-sept ans bien sûr, il ne peut pas être considéré comme un adulte. Mais disons qu'il se complait dans des attitudes parfois un peu gamines... Surtout quand il boude. A côté de ça cependant il peut être sérieux. Oui, sérieux. Notamment concernant sa maladie. Il ne supporte pas d'être aussi dépendant des autres. Au début ça le plongeait dans de violents accès de colère. Puis au fil du temps il s'y est habitué. Après tout il ne peut rien faire d'autres. Narcoleptique, il n'as aucune emprise sur les moments où il s'endormira. Au mieux peut-il les prévoir, et demander à quelqu'un de le retenir... Mais cela implique d'avoir des gens autour de lui. En fait, c'est un garçon plutôt calme. Il ne s'emportera pas sur quiconque. Parfois c'en est même agaçant. Mais il est comme ça Phyllis, c'est un peu l'eau qui coule dans une rivière. Parfois il y a des remous, des virages, des montées et des descentes... Mais Phyllis est comme le liquide : malléable et tranquille. Depuis qu'il a quinze ans cependant, il se teint les cheveux en blanc. Il adore ça. Avec sa coupe « je viens de me lever » (ce qui est plutôt probable) il apprécie aller chez le coiffeur, où il s'endort très rapidement. D'ailleurs ceux qui s'occupent de lui adorent le faire, pour la simple et bonne raison que les cheveux du jeune homme sont soyeux et très facilement coiffables. Même si lui ne les coiffe pas automatiquement.
Conséquence indirecte de sa pyromanie, il ne supporte pas la fraicheur et se balade très souvent avec un plaid et un gros pull sur le dos. C'est d'ailleurs pratique, s'il s’endort, il a au moins sa couverture avec lui. Il possède une énorme collection de plaids entreposés n'importe où et même dans les pièces communes.
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WHAT'S WRONG WITH ME?
Dossier Médical: Souffrant de narcolepsie, il arrive à Phyllis malgré sa médication de s'endormir n'importe où n'importe quand. Fréquemment il se retrouve dans le couloir face à sa porte, la main sur la clinche... Trop tard. Il est cependant difficile de le réveiller, et généralement les médecins ou même sa famille l'installent correctement dans le lit. Il souffre parfois d'hallucinations de durées variables entre quelques secondes et dans de rares cas, jusqu'à une minute. Il se met régulièrement à converser avec l'hallucination avant qu'elle ne s'évanouisse. Heureusement pour Phyllis, il ne souffre que d'une cataplexie légère, qui provoque chez lui une chute car seuls ses genoux sont touchés par la cataplexie qui survient lors d'émotions trop fortes, et en général, une fois toute les deux semaines. Grâce aux médicaments Phyllis est -presque- capable de prévoir ses moments de sommeil, qui surviennent entre dix et quinze fois par jour. Mais il souffre aussi de pyromanie, dont les symptômes l'ont conduit à l’hôpital après deux incendies volontaires dans de vieux garages. Il a toujours été fasciné par les feux et se baladait très souvent avec un briquet, prétextant que c'était pour fumer sa clope -alors qu'il est non-fumeur- mais avec ses airs de faux rebelles, ça passait. Il reçoit un seul type de médication pour sa pyromanie, c'est à dire une thérapie. Il est considéré comme trop jeune pour supporter deux médications. Cependant il est surveillé et fouillé de temps à autre pour vérifier qu'il ne porte pas de briquets ou autre objet servant à allumer des feux.
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That's the thing about pain, it demands to be felt
« Depuis quelques temps déjà, Phyllis n’est plus le même. Il sort. En cachette, le soir. Je le sais parce que je le vois. Dans le noir, les cheveux blancs ne sont pas très discrets. Mais je ne dis rien. Après tout, il revient chaque matin avant le réveil de son père. Il n’a que quatorze ans je sais, mais il est jeune. Et il a de bons résultats scolaires, alors, tant que son père n’est pas au courant… »
Ce qu’elle ne sait pas, c’est qu’à treize ans Phyllis a allumé son premier « incendie ». Il avait trouvé un briquet sur le sol et jouait avec, près d’un arbrisseau. Le briquet lui as échappé, et un reste de flamme s’est accrochée aux branches du buisson. Un petit feu a pris, lentement. Alors il ramassa le briquet et le plongea à l’intérieur des branchages. Il n’avait pas peur d’être brûlé, non. Il était aussi émerveillé qu’un gamin de cinq ans devant Disneyland. Finalement quand le feu à bien pris il a reculé pour mieux admirer ce buisson enflammé. Il s’est alors assis, attendant qu’il
s’éteigne.
Rentrant chez lui tout joyeux et couvert de suie pour s’être tenu trop près du feu, il se fit amèrement sermonner par son père, et promit de ne plus jamais se
jeter dans la boue. Ses frères essayèrent de savoir ce qu’il s’était passé, mais Phyllis restait muet, le sourire aux lèvres. Alors ils crurent tous à la version initiale : le petit s’étant amusé dans la boue.
Depuis cette première escapade, Phyllis fait exactement ce qu’on lui dit de faire.
Dans une certaine mesure… Il va à l’école, fait ses devoirs, sort avec ses amis… Et le soir, il va brûler quelque chose. De petits objets, parfois des feuilles de cours qu’il dit avoir perdu. Parfois quelques morceaux de bois. Tout ce qu’il trouve, en fait. Tout ce qui peut brûler. Bien sûr il a compris qu’il fallait se tenir plus loin, pour ne pas se faire punir par son père, un bourgeois parfois trop strict.
Mais c’est « son » truc. Les autres jeunes, ils fument, se droguent, font n’importe quoi avec leurs corps. Lui au moins, il ne fait qu’allumer de petits feux. Rien à côté des autres. C’est comme ça qu’il se justifie. Après tout, le feu, ça réchauffe aussi. Donc c’est bien. Ça te nourris aussi, donc ça ne peut être un mal.
Sauf quand le feu prend trop d’ampleur. Qu’il se communique à un vieux garage. Heureusement, abandonné. Mais le feu, c’est incontrôlable. Et Phyllis l’as finalement compris, quand il a vu le vieux bâtiment s’effondrer et produire une fumée d’un gris très foncé, rendu opaque par la nuit. Quand il a manqué de se brûler gravement, en se tenant trop près du feu. En étant trop émerveillé par le
feu« Phyllis, tu devrais arrêter de dormir en cours. Vraiment. Tu dors presque à chaque fois, et j’ai beau te le répéter tu me m’écoute pas. On dirait que c’est plus fort que toi, que ça t’ennuie. Sérieux, ptit frère, tu devrais te réveiller, sinon c’est papa qui le fera, et tu vas encore te faire punir. T’en a pas marre ? Et en plus tu t’en fous ! Bravo ! Allez, va refaire ta colo, mais j’t’aurais prévenu ! Ptain, à seize ans, incapable d’écouter les plus vieux. Débilos va. »
C'est son frère qui essaye encore de faire entendre raison à Phyllis. Mais le garçon, il n'y peut rien. Ce n'est pas sa faute s'il s’endort sans raisons, n'importe où. Il ne le fait pas exprès de tomber sur le sol, endormi, obligeant ainsi les autres à le soulever jusqu'à son lit. Non, c'est la faute à sa narcolepsie. Mais personne n'y a prêté attention. Cela fait un an que ça dure. Personne ne se rend compte que ça peut être dangereux pour l'adolescent. Ce n'est pas qu'on s'en fout, c'est juste que Phyllis donne l'impression d'aller bien et qu'il
fait exprès. Et puis, il ne connait même pas le mot
narcolepsie. Alors comment pourrait-il savoir ce qui lui gâche la vie depuis un peu plus de douze mois maintenant ?
Non, personne n'aurait pu le savoir s'il ne s'était pas endormis près d'un
feu. Qu'il avait allumé lui-même, évidemment. Près d'un garage, ou plutôt
dans le garage. Il tenait un briquet allumé à la main, et le feu prenait tout autour de lui. Il ne doit son salut qu'à un voisin, qui par chance passait par là. Il l'as sauvé de la mort, c'est certain. Mais Phyllis est incapable de se rappeler qui était son sauveur, parce que celui-ci à
disparu, après l'avoir emmené à l’hôpital. Ses parents morts d'inquiétudes l'y ont retrouvé, et ont décidé, sur les conseils des parents de Mordred, de l'emmener à la Clinique Walters, pour qu'il soigne sa narcolepsie. Et c'est là-bas qu'ils ont découvert peu après sa
pyromanie.
You know my name, not my story
Ton petit nom et ton âge: Camille, Kathou, 17 ans (:
Où as-tu trouvé IB? Vous m'en aviez parlé, Mordred m'as corrompue
Et t'en penses quoi d'IB? J'AIIIME
C'est ton premier compte ici? yeep (:
Ton personnage est inventé, un scénario, un pv? Inventé, mais venant de la famille de Mordred (:
Comment qualifierais-tu ta présence ici? plutôt bonne ! (:
Autre chose? VOUS NEM FOUUUR