« Bonjour, vous êtes Maximilian ? Enchanté, je suis Zackary. »  Ma main s'empara de la sienne pour la lui serrer doucement, et je lui adressais l'un de mes plus bau sourire, m'asseyant juste en face de lui. Il avait l'air un peu nerveux. Je lâchais sa main, l'observant longuement, patiemment. « De même... Euhm, donc... Vous avez eu le temps de jeter un oeil aux critères de colocataire que je recherche ? Je ne suis pas tellement exigent, mais le peu de critères que j'exige doivent être respectés. » Je l'observais, confiant. J'avais de la chance, il était plutôt mignon, et pas chiant. Cet appartement c'était l'idéal, il me le fallait : d'une part le loyer était faible mais en plus il était à deux pas de la boite. « J'ai lu, en effet, et je pense être le colocataire qu'il vous faut. Je suis calme et responsable, je ne fume pas, je suis prêt à partager les tâches ménagères... Hm... » Je remarquais son regard insistant, et cela m'arracha un sourire en coin. « Quel âge avez vous ? Dans quoi est-ce que vous travaillez ? Vous avez des animaux ? Vous jouez de la musique ? ... Désolé, ça fait beaucoup de questions en même temps. » J'hochais la tête pour lui dire qu'il n'y avait pas de problème, me raclant la gorge avant de parler. « J'ai 22 ans et je suis des études de sociologie. A coté j'ai donc un job de barman dans la boite de nuit à deux pas de l'immeuble. J'ai un chat, je me demandais si ça poserai problème... Et je joue un peu de guitare, mais si cela vous dérange j'en jouerai seulement lorsque vous serez sorti. » Mieux valait-il mettre toutes les chances de mon coté. « J'ai des horaires diurnes mais aussi nocturnes, donc je serai peu à l'appartement. Je ne vous cache pas qu'il est possible que je rentre tard, mais je suis capable d'être silencieux. Je n'ai aucun problème de sommeil et je peux faire la cuisine si besoin...  » Il leva un sourcil. « Des défauts ? » demanda-t-il. Je ne pu retenir un léger rire, appuyant mon dos contre le dossier de ma chaise, ne perdant en rien ma confiance. « J'y venais. Heum... J'avoue parfois inviter des amis, et être légèrement bordélique... Je m'étale beaucoup mais je range. » Je grimaçais, espérant que ça passerait. Il ne fit pas de commentaire. « Navré si cette question vous met mal à l'aise, sachez en tout cas que ce n'est pas le but, mais j'ai besoin de savoir... Vous êtes en couple ? » Il est vrai que je fus un peu surpris par la question, mais elle avait un sens, et c'était vrai qu'il était intéressant de la poser. Une nouvelle grimace m'échappa. J'assumais totalement ma liberté sexuelle, mais pour avoir un appart, ce n'était pas top. Evidement, je préférais enjoliver quelque peu les choses.  « Non... Je suis célibataire. » Ce n'était pas tout à fait faux... Je n'étais pas en couple, mais de là à dire célibataire, qui sonnait comme "en recherche du grand amour"... Hm, certainement pas. Mon interlocuteur marqua un petit silence avant d'enfin me sourire et de me tendre la main. Je la pris, un peu surpris. « Très bien, monsieur... » Je le coupais d'un souffle. « Oh appelez moi Zackary.» Je rêvais où il rougit un peu ? Non, je devais peut être rêver. « ...Très bien, Zackary, je vous rappelerai pour vous donner ma décision. Mais ne vous en faites pas, vous êtes en bonne voie. » Je souriais, me levant avec lenteur. « Merci. J'attend votre appel avec impatience. Bonne journée. » conclus-je d'un clin d'oeil en quittant le café, satisfait de ma petite prestation, fier comme un coq.

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« Et sinon.. Pourquoi t'es comme ça ? » Elle promena son index long et fin sur mon torse nu, tandis que je fixais le plafond de la chambre d'hôtel. Etant en colocation depuis peu de temps, je prenais le soin de ne pas ramener de plans culs à l'appartement pour l'instant. Un frisson m'échappa lorsqu'elle déposa un baiser au creux de mon cou. « Comme quoi ? » Demandais-je sans comprendre à quoi elle faisait référence. Elle leva ses yeux émeraudes vers moi, jolie fille. « Ben... Comme ça quoi. Comme un libertin sans coeur, qui ne tombe jamais amoureux et qui jette les filles comme des mouchoirs après se les être enfilé... Pourquoi tu ne te case pas avec une fille respectable, dans un petit appart ? C'est toujours dû à quelque chose. On ne né pas libertin. » Je poussais un petit soupir, étendant mes bras dans l'immense lit, pinçant les lèvres en demeurant silencieux. Elle mordilla sa lèvre. « Tu sais, tu peux me le dire. Demain matin je serai partie, et tu ne me recroisera plus jamais de ta vie. » Je grognais un peu. « Mais pourquoi tu veux savoir ça ? Ca n'a aucun intérêt. » Pour toute réponse, elle se contenta de lever les épaules. Pour une fois, je n'étais pas tombée sur une de ses idiotes que j'avais l'habitude de ramener. Elle était belle, douce, souriante, étrangère en plus, je ne risquais pas de la revoir. Evidement, il n'y avait rien de plus que du sexe entre nous mais... Bon, ça changeais un peu une fille intelligente pour une fois. « Bon alors, dis moi. C'est à cause de tes parents ? » Je lâchais un petit ricanement, croisant enfin son regard. « Oh que non. Mes parents n'ont jamais eu un réel effet sur moi, puisque je ne les voyais jamais. C'était le genre : on part en voyage, on t'emmène avec nous, et pendant qu'on va visiter le pays on te laisse chez une nourrice. Et ça pendant toute mon enfance. Du moins jusqu'a ce que j'atteigne l'âge où on dit stop et on fugue quoi. La "rébellion". » Elle grimaça un peu, prenant un air désolé. J'haussais les épaules. « Non je pense... » Je ne savais même pas pourquoi je lui parlais de ça. Au fond, ça faisait du bien de parler de temps en temps... Et puis je ne la reverrai jamais... « Quand j'avais 17 ans... J'étais dingue d'une fille. Tu sais, le genre de pouf populaire blondasse qui ne pense qu'a son cul.... Mais moi j'étais vraiment fou d'elle, c'était la seule fois où j'étais vraiment tombé amoureux. A l'époque, j'avais des lunettes et les cheveux plus clairs, quelques boutons sur le visage, et puis un appareil. J'étais loin d’être beau, mais j'avais un cœur.  » Elle demeurait silencieuse, je fus surpris de voir qu'elle m'écoutait. « Tu sais j'ai jamais eu de problèmes. Mes parents n'étaient pas supers, mais je ne me suis jamais plain. Ni pour ça, ni pour quoi que ce soit d'autre, pourtant j'aurai eu des raisons de le faire. Au lycée j'étais solitaire, je n'avais pas beaucoup d'amis, parce que je n'étais pas cool et branché. Et heum... Ben un jour j'ai pris mon courage à deux mains et j'ai été voir cette fille... » Elle battit des paupières, m'incitant à poursuivre en se redressant un peu. N'importe qui l'aurait trouvé adorable, moi je n'avais pas le cœur assez chaud pour cela. « ...Et... Elle m'a humilié devant tout le lycée. Je crois que de toute ma vie, je ne me suis jamais sentit aussi ridicule. Je ne savais plus où me mettre. » Je ne pus m'empêcher de serrer un peu les poings en repensant à ce souvenir. « Je crois que depuis ce jour je suis incapable de ressentir le moindre sentiment amoureux ou tendre. » Elle poussa un petit soupir. « Et tu couches juste pour satisfaire tes besoins sexuels mais sans aucun sentiment... Hm... E-Et la suite...? » Je levais un sourcil, penchant un peu la tête sur le coté. La suite ? Elle voulait vraiment connaitre la suite ? Je pris un moment pour réfléchir. Un grand sourire se posa sur mes lèvres en me remémorant la suite. « Mon coté rancunier a prit le dessus. Le lendemain j'ai séché les cours. J'ai compris que la seule façon d'être respecté, c'était d'être méchant. Un bad- boy quoi. J'ai foncé ma couleur de cheveux, ai jeté tous mes anciens fringues de geek à la poubelle, pour porter des choses qui plaisent plus aux nanas, j'ai fait enlevé mon appareil, ai jeté mes lunettes pour mettre des lentilles... bref, je me suis métamorphosé. Et le jour suivant, lorsque je suis arrivé au lycée, personne ne m'a reconnu. J'avais un attroupement de filles autour de moi... Et cette fameuse blonde en faisait partit. A la fin de l'année elle m'a proposé de sortir avec elle, je lui ai foutu le plus gros vent de l'histoire et je me suis cassé à l'université. » Jenny éclata de rire, serrant les draps du lit contre elle, totalement nue. Je ris à mon tour, haussant les épaules. Elle m'adressa un sourire. « Bon, bonne nuit joli cœur. » Je grognais. « On dort ? » J'attrapais sa taille, elle gloussa. « Je ne crois pas non. » Et la nuit passa sans même que je m'en rende compte, tandis que plus tard, les souvenirs de mon passé me hantèrent pendant mon sommeil, me rappelant tragiquement qu'au fond, j'étais juste un type comme tout le monde, qui attendait juste que le grand amour lui fasse réaliser qui il était vraiment.

Est ce que l'on peut me réserver Grant Gustin s'il vous plait ? Merci o/

Grant Gustin t'es reservé pour 3 jours

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