Héra est une jeune femme discrète, aimable et pleine d’humour comme devraient l’être toutes les jeunes femmes de son âge. Intelligente et cultivée, elle est née de l’union de deux passionnés d’antiquités si bien qu’Héra a été abreuvée dès son plus jeune âge de mythologie et Arts Anciens. Son prénom, en référence à l’épouse de Zeus était-il pourtant un mauvais présage ? Sans nul doute car très vite, la timide secrétaire se révéla bien plus complexe qu’il n’y paraissait : à la fois romantique et possessive vis à vis de tout son entourage proche ou lointain, elle semblait sans cesse se trouver au cœur de mille intrigues amoureuses ! Victime de sa beauté farouche ? Certes, mais avant tout victime du syndrome Clérambault, autrement dit d’érotomanie. En effet persuadée de vivre de formidable histoires d’amour avec de quasi-inconnus, elle en adoptait un comportement proche du harcèlement ce qui lui valut plusieurs licenciements et arrestations pour coups et blessures sur ses rivales. Héra ne parvient à comprendre ce trouble et ne voit rien d’anormal en elle après tout, qu’y peut-elle si elle a tant de succès ? Hein ? Mais attention, ne la prenez pas pour une fille facile pour autant, à ses yeux seul l’amour compte, avec vous peut-être ?

« Maman je veux rentrer à la maison, ça va je te dit ! Je ne suis PAS MALADE ! » Voilà les mots que vous entendrez quasiment systématiquement lorsque vous verrez Mme Lancaster dans la chambre de son fils. C’est vrai, il a l’air en pleine forme ce gamin aux genoux écorchés après avoir joué au football dans la cour de l’hôpital et c’est en effet le cas, seulement vous ignorez qu’il est atteint d’une insensibilité congénitale à la douleur. Aucune forme de douleur ne peut l’atteindre ce qui, par sa jeunesse et son intrépidité, le conduit systématiquement à une conduite dangereuse, pour impressionner les copains. Ainsi donc, Lucas s’st fait traité pour de nombreuses fractures ces dernières années si bien qu’une enquête sociale fut menée : la goutte d’eau pour ses parents qui le firent interner. Lucas vit très mal cette hospitalisation qu’il juge abusive mais finalement, qui écoute un gamin de treize ans capable de marcher avec une jambe cassée après avoir sauté du platane de la cour d’école ? C’est vrai, c’était idiot mais promis, il ne recommencera plus !

Dotée d’un fort caractère et d’un tempérament de feu, la fille du maire a toujours su se démarquer des autres en se donnant à fond dans tout ce qu’elle entreprenait et ce, que ce soit scolairement comme sportivement ! La gagne, elle l’avait dans le sang et quand elle avait un objectif en tête, rien ne pouvait l’en détourner ! C’est du moins ce qu’elle pensait jusqu’à ce qu’elle se réveille incapable de bouger un lundi matin alors même que sa mère lui criait déjà de se dépêcher. Paralysée de tout le côté gauche de son corps, elle parvint tant bien que mal à se redresser avant d’être prise de terribles nausées puis, le noir complet. AVC. C’est ce qu’ils découvrirent lors des examens menés d’urgence. Comment était-ce possible si jeune ? Pleine de colère, Amélia ne parvient à accepter ce qui lui est arrivé et lutte chaque jour pour aller mieux mais hélas, il n’y a que peu d’améliorations pour l’instant, elle a certes retrouvé la mobilité de son visage et de son bras, elle ne peut cependant plus marcher n’ayant plus assez de forces dans son bras gauche pour se hisser sur les béquilles. Sa vue s’est également améliorée mais de façon si infime qu’elle estime toujours encore être aveugle ! Révoltée, cet accident la rendit pour le moins imbuvable et la Terre entière en prit pour son grade mais au fond d’elle, elle n’a pas encore abandonné l’idée de retrouver un jour ses fonctions…

Etudiant américain venu en Australie pour son stage de commerce international, Colton s’est très vite adapté à la vie Australienne et s’y est fait un sacré réseau d’amis, ce qui n’est guère surprenant de sa part finalement. Souriant, volontaire et plein d’entrain, Colton est un jeune homme qu’on ne peut qu’apprécier malgré son petit côté superficiel, le cœur sur la main il est toujours prêt à donner de son temps pour aider les autres et leur bonheur lui suffit à le rendre heureux. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il ne rentre pas aux USA, son stage d’étude aurait pourtant du se terminer depuis plusieurs semaines mais Colton a tout fait pour prolonger son séjour : une passion soudaine pour l’Océanie ? Non, plutôt la peur maladive de voir sa famille s’inquiéter pour lui, Colton leur cache en effet la découverte d’une tumeur au cerveau et préfère laisser ses proches américains dans l’ignorance.