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| Benedikt ¶ titre en recherche. Un peu comme dans ta tête. | |
| Auteur | Message |
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| Sujet: Benedikt ¶ titre en recherche. Un peu comme dans ta tête. Jeu 11 Juil - 21:25 | |
| Benedikt Stephan Worthington Carte d'identité date et lieu de naissance: 07/07/1977 à Melbourne âge: 36 ans nationalité: Australien groupe sanguin: O+ métier ou études: Psychiatre orientation sexuelle: Hétérosexuel statut: Marié, Père d'une ado de 15 ans. situation financière: Aisé groupe: Kissing Death THIS IS WHO I AM
Malgré sa discrétion, penser que Benedikt manque de caractère serait une terrible erreur ! Dynamique et parfois même nerveux, le trentenaire à besoin de se dépenser constamment. Ce n’est pas de l’hyperactivité à proprement parler mais la procrastination (chez lui et surtout chez les autres) le met mal à l’aise et le rend quelque peu irritable, il ne supporte pas de voir quelqu’un scotché à son canapé (surtout si vous vous apellez Bindy). Elevé dans un milieu plus qu’aisé, Benedikt s’est rapidement montré capricieux et arrogant dans sa jeunesse mais les expériences de la vie lui ont appris à transformer cette attitude d’enfant gâté en détermination : s’il veut quelque chose, il travaille dur pour l’obtenir. Son esprit de compétition s’est d’ailleurs très vite développé et l’imaginer comme un homme désintéressé serait se méprendre sur lui : il veut le meilleur et est prêt à tout pour atteindre ses objectifs. Placide, il ne s’énerve que rarement mais sa tendance à prendre les décisions seul et les imposer à son entourage peut le rendre difficile à vivre en dehors de ses fonctions durant lesquelles il se montre à la fois patient et empathique. Pour conclure, Benedikt est sans aucun doute quelqu’un de bien, parfois tête à claques mais il n’a pas mauvais fond. |
WHAT'S WRONG WITH ME?
Responsabilités: Benedikt a suivi comme bon nombre de psychiatres une formation longue et éprouvante mais non-content de se tuer à la tâche lors de son internat, l’Australien fit le choix d’aller rejoindre une cellule psychologique en Irak avant de finir son internat dans un hôpital aux Etats-Unis. Un travail acharné qui le mena tout droit à la première place de sa promotion ce qui lui facilita grandement son insertion professionnelle. Après avoir travaillé quelques années dans un hôpital à Sydney, une place de psychiatre se libéra à Rockhampton, une occasion en or pour le jeune psychiatre qui caresse l’espoir de devenir chef de sa spécialité un jour. Ambitieux et investi dans son métier, Benedikt ne compte pas les heures passées avec ses patients et n’hésite pas à donner de sa personne pour leur venir en aide au détriment de sa propre vie. Il connut quelques échecs comme tous les médecins mais il se forgea rapidement une bonne réputation au sein de la clinique. Sa force ? Son investissement et son sens de l’empathie, peut-être qu’il prend ses cas un peu trop à cœur.
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| Sujet: Re: Benedikt ¶ titre en recherche. Un peu comme dans ta tête. Jeu 11 Juil - 21:25 | |
| That's the thing about pain, it demands to be felt 1977 – 1987 « Enfance, seul âge de la vie où le bonheur puisse être un état. »
Si les histoires de vies divergent en tous points de vue d’un individu à l’autre, nous pouvons pourtant affirmer avec une quasi certitude qu’elles ont toutes pour point commun un début et une fin plus ou moins entamée. Benedikt n’échappera pas à cette règle universelle et c’est un Sept Juillet que son histoire débuta à Melbourne, dans le Sud de l’Australie. Né d’un mariage tardif entre Olivia Reining, une vétérinaire équin de renommée nationale et d’un officier de l’armée Australienne, l’enfant ne pouvait manquer de rien, si ce n’est peut-être de la présence de ses parents très pris par leurs carrières respectives. Etait-il délaissé pour autant ? Non, si ses parents n’avaient que peu de temps à lui accorder, ses grands-parents étaient quand à eux absolument ravis de l’accueillir chez eux, lui et sa petite sœur de trois ans sa cadette (Un troisième enfant naîtra quelques années plus tard). Elevés dans l’amour, l’abondance et le confort financier, les enfants Worthington ne connurent que des jours heureux dans le domaine familial et si Bene ne se passionnait pas particulièrement pour les chevaux, sa petite sœur en était quand à elle complètement mordue si bien que les deux gamins trainaient sans arrêts aux écuries de la clinique. Oh bien sur, ils ne pouvaient toucher les splendides pur-sang qui y étaient soignées, ces chevaux valant pour la plupart plusieurs millions de dollars mais rien ne les empêchaient de rêver qu’ils chevauchaient ces fougueux destriers, Haley pour le plaisir d’être à cheval et Benedikt pour la sensation grisante de filer aussi vite que le vent. La petite Haley ne tarda pourtant pas à réclamer son propre poney et pour ne pas faire de jaloux, on leur offrit un poney à chacun. Le jeune Bene hérita donc d’une splendide bête de robe noire zain, c’est à dire exempt du moindre poil blanc alors que sa sœur obtint une petite jument palomino répondant à un nom bien trop long pour être copié dans histoire tant ses origines étaient prestigieuses. Rien n’était jamais assez bien pour ses enfants, n’est-ce pas ? L’enfance d'Haley et Benedikt se déroula donc dans un véritable petit paradis rythmé au bruit des sabots et du soleil qui n’en finissait plus d’éclairer leurs journées. Ce bonheur devait-il cesser brusquement ? Finir en drame ? Dieu merci non ! Les deux bambins grandirent peu à peu et si Haley finit par se lasser de sa jument, Benedikt continua les cours d’équitation, espérant peut-être un jour chevaucher un de ces pur-sang que sa mère soignait ? Quelque peu sauvage, Benedikt s’était rapidement prit de passion pour cette sensation de liberté lorsqu’il lançait son poney au galop sur la piste d’entrainement, lorsqu’il serrait ses mollets pour lui demander d’accélérer encore et encore ou mieux, lorsque ses moniteurs avaient le dos tourné, il ouvrait la rêne pour diriger son cheval vers la barrière, empoignant la crinière entre ses doigts pour le faire sauter. Complètement dangereux et formellement interdit évidemment, mais quelles sensations ! Le goût de la compétition ne tarda pas à se faire sentir et très vite, il réclama de meilleurs chevaux pour briller sur les terrains de concours. Son poney noir ? Qu’il fasse donc du gras dans les prairies, il ne sautait pas assez haut ni assez vite pour l’impétueux garçon qui ne rêvait que de coupes et médailles. Etait-ce le talent ou les moyens de sa mère qui lui permirent d’atteindre ce niveau à tout juste dix ans ? Difficile à dire mais Olivia se réjouissait déjà de voir son fils remporter de grands prix junior. Une nouvelle étoile montante de l’équitation ? Futur champion olympique ? Peu importe, elle était fière de voir son fils marcher dans ses traces d’ancienne cavalière et commença à espérer qu’il reprenne la clinique à sa suite alors que son père, Stéphan, aurait quand à lui préféré voir son fils faire du soccer ou du rugby, un sport tellement plus viril que l’équitation.
1988 – 1991 Constamment ensembles, Benedikt et Haley eurent toujours une relation privilégiée entre eux comme tous les parents rêveraient pour leurs enfants, il y eut évidemment quelques disputes et conflits entre eux lorsqu’ils étaient de méchante humeur mais en toute franchise, ces ceux-là furent toujours complices, dans le meilleur comme dans le pire ! Protecteur, Benedikt veillait constamment sur sa petite sœur et s’assurait qu’elle soit heureuse se pliant volontiers à ses histoires de princes et princesses à sauver, des aventures formidables qu’ils jouaient au fond du parc familial des heures durant pour rentrer le soir, exténués mais prêts à recommencer dès le lendemain. L’arrivée d’un petit frère allait-elle chambouler cet équilibre entre eux ? Tel était le pari pris par Olivia qui accoucha en 1988 d’un second fils qu’elle nomma Christopher, un enfant qui se révèlera rapidement être très sensible et demandeur d’attention ce qui ravira aussitôt Haley, trop heureuse d’avoir enfin à son tour quelqu’un à protéger…et avec qui jouer à la poupée, soyons honnêtes. Agé de onze ans, Benedikt ne s’intéressa pas vraiment au bambin qui ne pouvait encore jouer avec lui et qui semblait plus réceptif aux miaulements de Haley qu’à ses propres jeux. A vrai dire, le blond avait également d’autres chats à fouetter car son esprit de compétition le poussait constamment à être le meilleur dans tout ce qu’il entreprenait quitte à s’imposer de nombreux sacrifices pour s’imposer comme étant le meilleur, que ce soit à l’école ou sur les terrains de concours. Très vite, il gagna sa petite notoriété dans le quartier et son entrée dans l’adolescence se fit par la grande porte : Riche, plutôt beau garçon, bon en sport comme en classe et surtout cavalier, voilà de quoi se créer un vrai fan-club ! Egocentrique et orgueilleux, il se nourrissait de l’admiration et des petites attentions dont il faisait l’objet si bien qu’il en oubliait un peu sa sœur passé les portes de l’école. Oui, à quatorze ans, il faisait indéniablement parti des populaires de son école, ceux dont on écrivait le nom dans un cœur en haut du cahier, ceux pour qui notre cœur battait ou encore ceux qui, quoiqu’ils fassent récoltaient toujours l’admiration des autres. Même dans leurs tords. Le succès facile monta rapidement à la tête de Benedikt qui en devint rapidement une tête à claque : trop sur de lui, trop arrogant et surtout, trop irrespectueux envers ceux qui n’avaient pas sa chance. Au fond de lui il savait bien que ce n’était pas de leur faute si leur parents ne pouvaient leur payer des chevaux de Grand Prix, des vêtements de marque et des activités extra-scolaires en veux tu en voilà mais comme tous ces enfants trop gâtés, il s’était pourri. En 1991, son succès ne fit que grimper encore quand son père fut envoyé à la Guerre du Golfe, certes ce n’était que son père et non pas lui, mais imaginez un peu : il était presque considéré comme un héro et pour être franc, il maniait à perfection les expressions de tristesse. Oh oui il était tellement malheureux et oui, teeeellement fier de son père qui se battait pour la paix. A d’autres, il savait que son père était plus souvent aux commandes bien au chaud dans son bureau plutôt que sur le front, c’est vrai, il n’y avait pas vraiment de risques, non ? A vrai dire, si. N’importe qui pouvait se retrouver au mauvais endroit au mauvais moment et ce fut le cas pour Stephan. C’était un jeudi matin comme les autres quand on avait fait chercher Benedikt et Haley à l’école et cette fois, Benedikt n’eut pas à feindre l’inquiétude qui s’installa sur son visage mais ravalant sa peur, il entoura les épaules de sa sœur d’un bras protecteur comme si l’étreindre pouvait la protéger de ce qui allait suivre. Il avait beau être devenu un petit con il n’en était pas moins perspicace et quand leur mère déboula dans le bureau du principal, il s’attendait au pire.
1992 - 1994 Le pire n’était pas arrivé mais pour la famille Worthington, ce fut tout comme. Faire le deuil d’un mort, on peut s’y accommoder mais faire le deuil d’un vivant ? Missionné sur un porte-avion de l’armée Australienne, Stephan avait eu un bête accident, un avion défectueux qui avait explosé et il eut le malheur d’être trop proche, pouvait-il s’en vouloir ? Non, rien n’était prévisible et c’était arrivé si vite que personne n’aurait rien pu y faire tout comme personne ne put sauver ses jambes. Coupées net par la projection d’un élément de la carrosserie de l’avion, il n’y avait plus rien à faire si ce n’est amputer le plus proprement possible. Stephan avait eu de la chance dans son malheur, il aurait pu y rester mais selon lui ? Il aurait préféré ce cas de figure ! Rapatrié d’urgence au pays, sa guérison fut longue mais elle ne l’aida pas pour autant à accepter sa nouvelle condition : réformé de guerre, infime et dépendant des infirmières, il ne se sentait même plus homme à ne plus pouvoir aller pisser seul et son humeur s’en ressentit forcément. La colère ne tarda pas à l’envahir, lui qui avait toujours été si bon et patient vis à vis de sa femme et son travail pour le moins prenant, oui l’homme qu’il avait été avait disparu au même titre que ses jambes pour ne laisser plus qu’une coquille vide. Une coquille squatté par un homme aigri et monstrueux qui n’en pouvait plus de lui-même et de sa condition et malheureux, il ne pouvait s’empêcher de cracher son mal être sur sa famille et tout son entourage : sa femme qu’il ne voyait jamais, il en était certain qu’elle couchait avec tous ces riches propriétaires qui venaient faire soigner leurs foutus canassons, son fils qui se pavanait sans cesse dans ses pantalons blanc et ses bottes Soubirac à remporter des épreuves à chaque sortie, oui ce petit merdeux qui leur devait tout et qui n’était rien sans eux, sa fille qui ne cessait de le regarder avec son air de chien battu il en était certain qu’elle était comme sa mère puis le petit dernier, qui lui disait qu’il était vraiment de lui, hein ? Hein ? La colère aveuglait Stephan qui en fit baver chaque jour sa famille, leur reprochant tout et surtout, leur propre validité. L’ambiance familiale changea complètement à ce moment là et eux qui n’avaient jamais connu que le luxe d’une belle vie se retrouvèrent constamment confrontés à la culpabilité et la méchanceté de leur père. A partir de cet instant, Benedikt prit sa première réelle claque en pleine figure et jamais il n’était tombé de si haut : la vie n’était pas aussi simple qu’il ne le pensait et finalement, sorti de son petit univers il comprit à quel point il avait été chanceux dans sa vie d’antan. Son attitude changea enfin pour devenir plus tolérant vis à vis des autres mais cela ne fut pas que bénéfique : révolté par ce bouleversement dans sa vie et exténué par les crises de colère de son père, il se réfugia ailleurs et se fit quelques amis peu recommandable. L’âge des premières bêtises que voulez-vous. Agé alors de dix-sept ans, ses sorties se faisaient de plus en plus régulières et ses cuites de plus en plus fortes, assez pour qu’il rentre chez lui ivre à l’aube, en titubant jusqu’à espérer trouver son lit, ou les toilettes au moins. Il savait combien cette attitude était mauvaise, ses résultats scolaires se ressentirent d’ailleurs ainsi que ses résultats de moins en moins bons sur les parcours d’obstacles mais Benedikt avait besoin de s’évader, de son père il n’en pouvait plus, il avait comme la sensation d’étouffer si bien qu’il fuyait sa propre maison. Et c’est en rentrant d’une de ces soirées que la vie de Benedikt bascula. Et celle de son père aussi d’ailleurs. Ce dernier, désespéré, s’était pendu à la rambarde de l’escalier par dessus lequel il s’était hissé à la seule force de ses bras, si bien que son corps pendait dans le vide à quelques mètres seulement de la porte d’entrée. Cette vision d’horreur fut un véritable choc pour l’adolescent qui comprit à ce moment seulement à quel point son père avait eu besoin d’aide, à quel point il avait été désespéré pour en arriver là et lui ? Qu’avait-il fait ? Il avait préféré fuir la maison pour se soustraire à la souffrance de Stephan. Et s’il avait réagit avant ? Peut-être que cela aurait sauvé son père ! Cette révélation le bouleversa profondément si bien que sa vocation lui apparut aussi claire que de l’eau de roche.
1995 - 1998 La mort de Stephan ne bouleversa pas seulement Benedikt mais également l’ensemble de la famille qui fut profondément choquée par ce drame. Désormais relégué à la place de l’homme de la maison, Benedikt changea une nouvelle fois son attitude pour prendre ses responsabilités en main, n’était-ce pas son rôle de protéger sa sœur et son petit frère ? Soulager quelque peu leur mère qui tentait tant bien que mal de garder la tête hors de l’eau en fuyant dans le travail ? Cette année là, le blond eut la sensation de prendre dix ans dans les dents et ses priorités changèrent du tout au tout et c’est ainsi qu’il cessa de monter à cheval et se remit à travailler dur en classe avec la ferme intention de faire médecine et devenir psychiatre. Il n’avait su aider son père mais rien ne l’empêchait de venir en aide aux autres ! C’est donc avec un nouvel acharnement qu’il se mit aux études tout en gérant la vie familiale avec une certaine autorité afin de remplacer leur défunt père. Malgré son jeune âge, il était sur tous les fronts si bien qu’il en inquiétait Olivia, sa mère. Cette dernière savait à quel point sa propre attitude était lâche et se reposait énormément sur les épaules de son fils si bien qu’elle lui proposa un jour de l’accompagner sur les champs de course, elle y avait quelques chevaux à examiner tout au long de la journée et prétexta avoir besoin de son aide pour qu’il accepte de lâcher un peu de pression. A vrai dire elle s’inquiétait pour lui, il avait tout arrêté pour travailler si dur ! Il était encore jeune et l’idée qu’il ne profite pas de sa jeunesse l’effrayait. C’est donc sans arrières pensées qu’il l’accompagna, retrouvant un certain plaisir à se promener dans les écuries tout en s’enivrant de l’ambiance électrique d’avant le départ. Il avait tant aimé la compétition et cette adrénaline qui se rependait peu à peu alors qu’il fermait la sangle où bouclait une guêtre, prêt à sauter en selle et prouver ses talents de cavalier. S’approchant de l’un des chevaux partiellement harnaché, il observa le jockey mettre en place les œillères quand quelque chose attira son regard. Quand ce dernier se retourna, il comprit enfin ce qui clochait : ce n’était pas un jockey mais une jockette ! Et presque aussitôt, il s’était gentiment moqué en lui demandant ou étaient passé ses lads ou groom, depuis quand le jockey s’occupait-il lui-même du cheval ? Malgré les blagues misogynes, cette dernière ne s’énerva pas et répondit au contraire à chacune de ses remarques par une habile pirouette si bien qu’il ne put s’empêcher de suivre avec attention sa course qu’elle ne gagna pas puis retourner la narguer aux écuries si bien qu’il finit par lui proposer de boire un verre un jour ou l’autre. L’histoire aurait pu s’arrêter là et pourtant ce ne fut pas la cas : elle s’appelait Sierra, elle montait en course en plus de ses études et surtout, elle avait un sourire à tomber, bref il ne mit pas longtemps à tomber sous son charme ! Malgré leurs deux ans d’écart, ils vécurent une idylle parfaite tout en poursuivant leurs études, lui en médecine comme il l’avait planifié et elle en droit. Ce qu’il n’avait pas prévu en revanche, c’est qu’elle lui annonce un beau matin qu’ils seraient bientôt trois. Jamais Benedikt aurait pensé être père à tout juste vingt et un an et au début de ses études mais finalement, qu’est-ce qui l’en empêchait ? Lui et Sierra étaient jeunes, amoureux, brillants et à l’abri du besoin grâce à la clinique vétérinaire ! Il savait qu’il y avait de nombreux contre et que ses études seraient encore longues mais finalement, comment se résoudre à se débarrasser de cet enfant alors qu’ils le désiraient tous les deux ? N’avait-il pas le droit au bonheur à nouveau après ces années de souffrance ? Il n’était pas vraiment un adepte de l’auto-flagellation non plus. C’est donc à vingt et un ans qu’il fêta la naissance de Bindy, fruit de son union avec Sierra.
1999 – 2008 Les coutumes voudraient que l’on se marie avant d’avoir un bébé mais finalement, à quoi bon acheter une belle robe à 3000$ si la mariée grossit un peu plus jour après jour ? La grossesse de Sierra n’était pas prévue pour le jeune couple et pourtant, aucun des deux n’eut le cœur à y mettre un terme. Née un premier juin, Bindy avait scellé les liens entre deux familles pour le meilleur et pour le pire et ce, un an avant le mariage entre les deux tourtereaux. Ces premières années furent probablement les plus heureuses du couple pour qui tout réussissait : Installés dans le domaine des Worthington, ils purent continuer leurs études tout en élevant leur fille dans un milieu sain et dégoulinant d’amour de la part de la famille de Benedikt, trop heureux de tout reprendre à zéro après le suicide de Stéphan. Sierra et Haley devinrent d’ailleurs rapidement très amies: Haley était trop heureuse d’avoir une nouvelle sœur elle qui n’avait jamais été qu’entourée que de frères tandis que Sierra, issue d’une famille nombreuse se trouva rapidement une famille de substitution chez les Worthington. Du fait de leur éloignement géographique, Benedikt eut peu d’occasions pour rencontrer sa belle-famille et s’il avait quelque peu redouté cette rencontre, ses craintes furent rapidement balayées : Les Oswald avaient véritablement le cœur sur la main et avant même qu’il n’ait à prononcé le moindre mot, il fut adopté par tous malgré une légère réticence de la part d’Ella, l’une des sœur de Sierra. Cette dernière ne mit d’ailleurs pas longtemps à lui expliquer que l’aînée éprouvait une certaine jalousie à son égard : son propre mari n’avait jamais été accepté par la famille. Malgré l’attachement de Sierra à la famille de Benedikt, ce dernier sentit pourtant qu’elle se languissait des siens si bien qu’en 2003, il lui proposa de déménager à Sydney avec Bindy, les Oswald s’y étant installé peu de temps plus tôt. Le geste n’était pas innocent cependant et s’il n’avait pas dévoilé le fond de sa pensée, c’est qu’il savait qu’elle n’accepterait pas ce qu’il avait déjà signé : dans le cadre d’un stage approfondi pour ses études en psychiatrie, il s’était engagé à se rendre en Irak avec les forces armées Australienne. Il s’agissait d’une mission de six mois au sein de la base militaire Australienne afin de constituer une cellule psychologique pour les militaires choqués ou simplement perturbés par l’ambiance lourde du terrain. Comme il s’y attendait, cette décision prise unilatéralement provoqua leur première grosse dispute mais qu’importe, sa décision était prise. Il ne le faisait pas seulement pour lui-même, en agissant de la sorte il tenait à rendre un dernier hommage à son père qui avait servi l’armée et puis, n’avait-il pas pensé à tout ? En faisant déménager sa petite famille dans la capitale, elles seraient proches des Oswald et seraient bien entourées pendant son absence. Non vraiment, son plan était parfait et en effet, tout se passa à merveilles, du moins aussi bien qu’il était possible de l’être dans une base militaire. Il y apprit énormément, se passionnant jour après jour davantage à son métier si bien qu’à son retour en Australie, il ne tarda pas à repartir pour un autre stage aux Etats-Unis cette fois. Sierra et Bindy étaient bien à Sydney entourées de la famille Oswald, elles avaient tout pour être heureuses à grandir dans un somptueux appartement de la capitale. Elles lui manquaient bien entendu mais ne faisait-il pas tout cela pour elles ? Pour leur offrir le meilleur qui soit ? Sierra n’aurait même plus besoin de travailler et pourrait vivre la grande vie et Bindy ? Elle aurait les meilleures études et serait traitée comme une princesse. Oui, Benedikt se donnait à fond pour devenir le meilleur de sa promotion et surtout, se forger un CV de béton. Hélas, tous ces sacrifices ne furent pas sans conséquences et la patience de Sierra, pourtant connue pour sa douceur s’amenuisa et les disputes furent de plus en plus fréquentes. Ne voyait-elle donc pas qu’il se tuait à la tâche pour elles ? Terminant ses études en 2006, son travail s’avéra payant puisqu’il termina majeur de promotion et eut le choix de s’installer là ou bon lui semblait. Il avait voulu prendre Perth mais c’était sans compter le refus catégorique de Sierra. Il était vrai qu’il prenait beaucoup de décisions seul mais allez, Perth quoi ! Hélas, le non de Sierra fut non-négociable. La dispute qui en suivit fut formidable mais celle-ci fut conclue par un simple ultimatum : Si tu y vas, ce sera seul. C’est ainsi qu’il finit par accepter un poste à Sydney, se rapprochant enfin de la famille de Sierra mais quelque chose entre eux s’était brisé. Quand était-ce arrivé ? Il ne saurait le dire mais ses régulières absences n’y étaient pas étrangères et il s’en rendait bien compte, sa femme regrettait leurs débuts quand ils étaient encore complices et heureux avec rien dans les mains. Aujourd’hui ils pouvaient s’offrir le meilleur et pourtant, étaient-ils plus heureux pour autant ?
2008 – 2012 Si professionnellement Benedikt était au sommet, sur le registre personnel, plus rien n’allait entre Sierra et lui. Oh bien sur, ils sauvaient les meubles et les apparences mais leur complicité s’était évaporée et peu à peu, ils se sentaient comme deux étrangers sous le même toit. Ils tendaient bien entendu de ne pas le montrer à Bindy alors âgée de dix ans afin de ne pas l’inquiéter avec leurs histoires mais ce n’était facile pour aucun des deux : Benedikt constamment pris par son travail avait passé plus de temps dans un hôpital que chez lui tandis que Sierra, qui avait certes terminé ses études avec un Master de Droit n’a jamais eu l’occasion de travailler. Mère au foyer. Femme entretenue. Voilà ce à quoi elle s’était condamnée alors qu’un brillant avenir s’était offert à elle. Au fond d’elle, bien qu’elle ne l’avait jamais réellement formulé, elle en voulait à Benedikt d’avoir à ce point réussi alors qu’elle s’était tout bonnement sacrifiée pour élever leur fille. L’ennui n’avait pas non plus tardé à survenir dans sa vie, c’est vrai, que lui restait-il ? Elle ne montait plus à cheval, ne travaillait pas et n’avait pas d’autres réelles passions ! Heureusement que ses sœurs étaient là pour elle mais il était évidemment hors de question de leur parler de ses problèmes qu’elle-même jugeait futiles. C’est vrai, elle était en pleine forme, ils vivaient dans un superbe appartement, elle avait tout ce qu’elle voulait et en plus de cela, tout le monde adorait Benedikt ! A les écouter, elle avait épousé l’homme parfait ! Foutaises ! Il était aussi parfait que présent oui ! Et cette manie d’agir comme si elle ne comptait pas, comme si elle ne savait pas ce qui était bon pour elle, pour eux ! Oui, elle se sentait en colère contre celui qui l’avait tant fait rêver, oh il ne lui avait pas joué de la flûte et lui avait en effet offert tout ce dont elle avait pu rêver, tout à l’exception du bonheur absolu. Malgré tout cela, Sierra entretenait toujours l’espoir de retrouver leur complicité et la passion qui les avait unis dix ans plus tôt mais cette espoir faiblissait jour après jour si bien qu’elle recommença à vivre de son côté, se faire de nouvelles amies, sortir. Vivre. Jusqu’au coup de grâce : un nouveau déménagement. Cette fois, Benedikt avait décroché un poste comme psychiatre dans une clinique à Rockhampton. Encore à l’autre bout du pays ! Cette fois elle n’eut pourtant pas la force de s’y opposer et accepta une nouvelle fois de le suivre se demandant cependant pour la première fois si elle avait bien fait. Si elle en avait encore l’envie. Elle savait pourtant que cette place était importante pour lui, qu’il pouvait viser plus haut encore dans cette clinique là alors elle accepta une nouvelle fois, espérant reprendre de nouvelles bases dans le Queensland. Par miracle, une certaine harmonie revint à la maison mais cela fut de courte durée : La sœur de Sierra, Rachel tomba gravement malade si bien qu’elle insista lourdement pour la rapatrier dans la clinique Waters, il était hors de question de laisser sa sœur seule et puis son mari était médecin, non ? Psychiatre certes mais il saurait aider Rachel, il saurait la guider vers la guérison ! N’était-ce pas un comble ? Dix ans de mariage à s’éviter et voilà qu’il fallait une maladie grave pour qu’ils se rapprochent à nouveau ! N’était-ce pas là la preuve que leur amour était toujours présent ? Probablement mais Sierra se refusa à être égoïste et penser à ses propres affaires alors que Rachel allait de plus en plus mal et bien vite, Sierra se rendit compte que même son mari n’y pourrait rien. A la mort de Rachel, tout s’enchaina très vite mais pour la première fois depuis longtemps, elle comprit qu’il était temps pour elle de réagir : elle devait se reprendre en main et plutôt que de s’apitoyer sur son sort, elle reprit sa vie en main : Que Benedikt le veuille ou non, Avery viendrait les rejoindre et surtout, elle chercherait enfin du travail ! Bindy était désormais assez grande pour se débrouiller seule pour aller à l’école et puis, Avery était là pour veiller sur elle. Tous ces changements survinrent au même moment mais Benedikt n’eut pas la foi d’y trouver quoique ce soit à redire et trouva même un certain plaisir à avoir la petite sœur de sa femme chez lui, cette petite avait son lot de problèmes mais finalement, elle apportait quelque chose de nouveau, une petite étincelle peut-être, un défi ? C’était peut-être idiot mais il se prit d’affection pour elle et l’aida du mieux qu’il le put. De quoi délaisser un peu davantage sa femme en préférant aller courir avec Avery le matin plutôt que de se prélasser au lit. L’ambiance redevint rapidement pesante et une nouvelle fois, il se mit à fuir son foyer si bien qu’Avery en fit de même. Si Benedikt était très entouré par ses patients, Sierra se sentit une nouvelle fois bien seule. Trop seule pour une femme comme elle si bien que l’inévitable arriva.
2012 à Aujourd’hui… Sierra est partie. Le mariage ne rimait plus à rien si bien qu’un jour, elle a pris ses affaires et elle est juste partie. Oh pas loin, juste à l’hôtel mais sa décision était prise : plus question de jouer cette comédie une seule minute de plus. Que Benedikt prenne enfin conscience de ce qu’il avait perdu en agissant de la sorte ! Bindy était désormais assez grande pour comprendre leur situation et un beau matin, Sierra prit la plus grande décision de sa vie : quitter son confort et oser refaire sa vie, sans Benedikt. La conversation dura plusieurs heures mais la décision de la jeune femme était prise, elle devait prendre du recul et quitter cet appartement. Bindy fit le choix de rester avec Benedikt et c’est ainsi qu’ils se séparèrent. Déstabilisé par ce terrible imprévu dans sa vie, Benedikt a encore du mal à réaliser qu’elle est réellement partie et tant qu’il n’aura pas les papiers du divorce en main, il caresse encore l’espoir de la récupérer même s’il s’y prend extrêmement mal. Ses relations avec sa fille se détériorèrent également, cette dernière lui reprochant d’être à l’origine du futur divorce lui en fait baver tous les jours aujourd’hui, remettant sans arrêt en cause son autorité. Benedikt s’est souvent demandé pourquoi elle avait préféré rester avec lui, après tout jamais il ne lui aurait imposé un choix et même si elle avait choisi de suivre Sierra, il lui paraissait évident qu’il lui paierait toujours tout. Ce qu’il ignore pourtant, c’est que Bindy est au courant pour l’aventure qu’a eu sa mère lors d’un moment de faiblesse, elle lui en veut mais se retrouve coincée entre les deux et n’a qu’un seul moyen d’exprimer son mal-être : la rébellion. La vie redeviendra-elle un jour un long fleuve tranquille chez les Worthington ?
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| | | Oliver W. Johnsonsome old wounds never truly heal, and bleed again at the slightest word. ✉PETITS PAPIERS : 311 ✉DATE D'ARRIVÉE : 06/07/2013 ✉POINTS : 2
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| | | | H. Euphemia LancasterHEL ✝ y'all smoke to enjoy it. i smoke to die. ✉PETITS PAPIERS : 304 ✉DATE D'ARRIVÉE : 06/07/2013 ✉POINTS : 7
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| Sujet: Re: Benedikt ¶ titre en recherche. Un peu comme dans ta tête. Mar 16 Juil - 16:35 | |
| ah ouais, bienvenue /pan On t'aime fort |
| | | Elsa Roseburrywe're all stories in the end ✉PETITS PAPIERS : 600 ✉DATE D'ARRIVÉE : 12/07/2013 ✉POINTS : 52
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| Sujet: Re: Benedikt ¶ titre en recherche. Un peu comme dans ta tête. Mar 16 Juil - 16:51 | |
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| Sujet: Re: Benedikt ¶ titre en recherche. Un peu comme dans ta tête. Mar 16 Juil - 17:21 | |
| MOUHAHA merci les filles :bene: |
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| Sujet: Re: Benedikt ¶ titre en recherche. Un peu comme dans ta tête. Mar 16 Juil - 17:50 | |
| Merci Josh, ça avance ça avance D'ici 2014 ce sera terminé |
| | | Elsa Roseburrywe're all stories in the end ✉PETITS PAPIERS : 600 ✉DATE D'ARRIVÉE : 12/07/2013 ✉POINTS : 52
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| Sujet: Re: Benedikt ¶ titre en recherche. Un peu comme dans ta tête. Mar 16 Juil - 18:58 | |
| Validé Maintenant que ta fiche est validée, il serait préférable que tu lises le règlement mais surtout le contexte si ce n'est pas déjà fait. Il y a également des annexes mises à disposition pour mieux comprendre dans quel univers évoluera ton personnage. Penses également à aller lire le topic concernant les décès et mariages irp, ainsi que celui sur les changements de groupe, qui pourront s'avérer utiles plus tard. Tu peux désormais aller poster ta fiche de liens, utile pour avoir des relations avec les autres personnage du forum et une une fiche de sujet si tu le souhaites, afin de regrouper tes topics en cours et que l'on puisse t'en demander. Tu peux faire une demande de logement ou une demande de chambre pour les patients internes à la clinique, mais également une demande de rang si tu le souhaites. Si ton personnage travaille au sein de la clinique, penses à aller faire une demande de métier. Si ton personnage travaille ailleurs dans la ville, le même système de demandes a été mis en place. En ce qui concerne le hors-jeu, penses à aller faire un tour dans le flood et les jeux, c'est bon pour l'activité et l'intégration. La chatbox accueille également volontiers les nouveaux. Et sinon, bon jeu parmi nous ! |
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| Sujet: Re: Benedikt ¶ titre en recherche. Un peu comme dans ta tête. | |
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| | | | Benedikt ¶ titre en recherche. Un peu comme dans ta tête. | |
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