Le Deal du moment : -29%
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
Voir le deal
269.99 €

Partagez
 

 You call me lavender.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
avatar
Invité
Invité

You call me lavender. Empty
MessageSujet: You call me lavender.   You call me lavender. EmptyMer 4 Sep - 10:09




You call me lavender.

Maybe we could go to Coney Island; maybe I could sing the national anthem. I, a white sweater, for the last white day of the summer And you salute me, Miss America Because I am, I am.

Bolsover street; un quartier où elle n'était jamais vraiment allé, autrement qu'un fugace passage, un point entre deux lieux. Chloe avait garé sa Dodge Ram noire devant le bâtiment, regardant avec un air d’incrédulité la porte qui lui faisait face en vérifiant une dernière fois l'adresse sur son portable; pas de toute c'était bien ici. Bosser chez son psychiatre ne l'enchantait pas réellement mais force était d'avouer qu'on ne pouvait refuser un boulot, dans sa situation précaire: elle avait besoin d'argent et les réparations, c'était son truc; mais elle s'étonnait toujours qu'un homme la joigne: les mecs, c'est sensé être bricolo, non? Elle chassa cette réflexion stérile ne haussant les épaules, enfonçant la sonnette de l'interphone d'un geste d'humeur. Elle avait besoin d'argent, il fallait bien bosser après tout. Si elle ne parlait pas, s'il ne lui demandait rien d'autre que déboucher son siphon ou revoir ses alimentations, cela se passerait bien. Elle reconnaissait que le docteur Prince l'avait aidé à retrouver -partiellement- une vie normale mais elle continuait de se méfier de lui, d'instinct: elle n'aimait pas son regard, c'était épidermique.

Chloe se dandina d'un pied à l'autre, le regard fuyant comme un oiseau farouche. Fidèle à elle-même, elle ressemblait également à un cliché: avec ses cheveux filasses remontés en un chignon lâche et vite expédié, son jeans rentrés dans ses bottes paramilitaires et son T-Shirt Iron Maiden un peu froissé sous une chemise gris à carreaux et à manches longues -sur lesquelles elle ne cessait de tirer- elle ressemblait à une caricature de butch sortie d'un mauvais épisode de la série télé. Impatiente, elle sonna à nouveau, laissant son doigt trainer sur la sonnette. Peut-être n'était-il simplement pas là et avait-elle cramé de son essence pour rien. Putain, pas ça. Ça coute si cher, l'essence en ce moment. Chaque déplacement lui coutait presque un œil, avec le 4x4 gourmand qu'elle avait. Mais sa Dodge, c'était sa petite chérie: la seule qui le na quittait pas, qui ne la jugeait pas.

La jeune femme se pencha pour ramasser sa boite à outils, mâchonnant son cure-dent qu'elle n'avait pas jeté après son repas rapidement expédié dans en sandwicherie pakistanaise non loin de son quartier: c'était pas franchement bon, mais ça avait le mérite d'être accordé à ses finances, à savoir dérisoirement pas cher. Le bruit de la porte d'entrée déverrouillée retentit finalement et elle passa la porte d'entrée sans demander son reste, montant les marches quatre à quatre pour gagner le second étage, se retrouvant devant la porte de l'appartement 201. La brune, gardant la boite au bout du bras, résonnant encore une fois en attendant que son client lui ouvre la porte; elle entendit distinctement les bruits de ses pas derrière la porte et commença à devenir de plus en plus nerveuse, regardant à droit, à gauche comme le ferait un petit oiseau farouche.

Lorsque l'homme ouvrit la porte, elle baissa d'instinct le regard, un peu sombre, avant de le relever pour le regarder par en dessous; comme elle le faisait toujours, avec cette drôle de méfiance, faisant tourner son cure-dent dans sa bouche.

"Salut", fit-elle simplement, presque avec agressivité, "vous avez quoi, alors?"

Chloe n'entra pas; elle jeta un coup d’œil derrière l'épaule de son psychiatre, cherchant à esquiver son regard, se haussant un peu bien qu'elle était déjà relativement grande. Elle renifla de manière significative, tendue comme un arc, les mâchoire serrées.

"J'peux rentrer, voir le truc et tout?", elle renifla encore une fois, "c'est quoi? La plomberie, l'électricité? Vous avez perdu votre boucle d’oreille dans l'évier?", plaisantât-elle en riant de manière acide et brève.

Question idiote; elle était tendue à l'extrême, regardant Oswald fixement comme si elle avait envie de le mordre; comme toujours à vrai dire. Mais ce type la stressait invariablement, autant parce qu'il l'avait toujours intimidé que parce qu'il était son psychiatre et qu'elle ne s'imaginait pas devoir le croiser en dehors de la clinique Waters...

love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

You call me lavender. Empty
MessageSujet: Re: You call me lavender.   You call me lavender. EmptyMer 4 Sep - 10:46





Chloe  & Oswald
}You call me lavender
"Bordel de merde..." Avait grogné le psychiatre en se levant ce matin là. Une large flaque d'eau ornait le carrelage immaculé de la cuisine, juste sous l'évier. Lorsqu'il avait ouvert le placard, il avait pu constater la jointure de tuyau endommagée.
Le problème était que, s'il était un bon psychiatre, il n'était pas bricoleur pour deux sous - il avait toujours été trop occupé avec son travail pour vraiment se pencher sur la métaphysique des tuyaux. Il soupira lourdement. L'on était dimanche, par conséquent il fallait prier pour qu'un plombier bosse dans ce bled.

Il appela cependant son propriétaire, qui l'assura qu'il lui envoyait quelqu'un - Oswald savait qu'il n'aurait plus qu'à allonger la monnaie à la fin mais il s'en fichait un peu, à vrai dire. L'important était qu'il ne mourrait pas noyé aujourd'hui.
Entortillant un chiffon autours du tuyau et plaçant un seau en dessous, il fut rapidement assuré par un nouveau coup de son propriétaire qu'un plombier allait venir deux heures plus tard. C'était déjà bien d'avoir eu quelqu'un avant le lundi. Il irait faire son footing ce soir, tant pis. Il avait au moins le temps de se doucher - il n'allait pas accueillir quelqu'un en robe de chambre, pantoufles et caleçon.

Une fois vêtu d'un chemise et d'un pantalon noirs, il s'installa pour petit déjeuner, devant déjà vider le seau du placard. Il espérait que ce serait rapide, il avait pas mal de dossiers à annoter pour le lendemain.
Finalement, un coup insistant sur la sonnette le tira de la lecture du journal et il rejoignit la porte, déverrouillant la porte de l'immeuble sécurisé.
Finalement, son plombier était là et il ouvrit la porte. Mais ce n'était pas un plombier. C'était une plombière. Et c'était surtout l'une de ses patientes. Chloe Ring. Surpris, il resta une seconde interdit sur le pas de sa propre porte, cillant comme pour s'assurer que c'était bien elle.
Dès qu'elle ouvrit la bouche, il sut que c'était bien elle. L'amabilité légendaire de Chloe la distinguait entre toutes. Il se demandait si elle n'allait pas déguerpir en voyant que c'était lui. Mais bon, un plombier est un plombier et il lui semblait effectivement que la jeune femme lui avait dit qu'elle avait pris un boulot dans ce genre. C'était plutôt bon pour sa réinsertion sociale.
S'effaçant de l'entrée une fois la surprise passée, il la salua en retour, sans se formaliser de sa raillerie.
"Bonjour, Chloe. Vous arrivez à pic, j'ai failli me noyer ce matin." Il la regarda un instant, rieur, ses yeux pétillant d'une malice innocente.
La laissant entrer dans le luxueux appartement, il referma la porte, la guidant vers la cuisine, traversant le lieu monochrome. L'endroit était luxueux, très moderne, très lumineux, tout en meubles noirs laqués sur murs et carrelages blancs. Il n'y avait pas beaucoup de tableaux ou même de photographies, surtout quelques tableaux plus design que sentimentaux. Comme s'il s'était installé tel quel et n'avait rien changé. Cependant, dans la salle à manger qu'ils traversèrent, il y avait sur les meubles quelques photographies de son ex femme et de sa fille, Agnès. Quelques photos de lui et sa petite puce, aussi. Quelques touches qui prouvaient qu'il habitait bien là et visiblement seul surtout.
"C'est le tuyau de l'arrivée d'eau, sous l'évier qui a décidé de fuir. Le joint qui est mort, je pense. Mais c'est vous la spécialiste."
Il lui souriait, pour ne pas qu'elle se sente trop mal de se retrouver à bricoler chez son psy. Il savait qu'elle était du genre très nerveuse - après tout c'était lui qui la traitait.

Il s'appuya légèrement contre le plan de travail en noir laqué derrière lui, lui laissant la place de regarder. Il lui semblait que la fuite avait empiré, le seau était de nouveau presque plein sous le chiffon trempé.
"J'ai toujours cru qu'il était impossible d'avoir un plombier le dimanche." Plaisanta-t-il. "Heureusement que vous êtes venue à mon secours, je suis sans doute le pire bricoleur de l'univers." Il rit gentiment. Il était toujours assez taquin. Certains disaient que c'était ce qui faisait son charme.
BY .TITANIUMWAY

Revenir en haut Aller en bas
avatar
Invité
Invité

You call me lavender. Empty
MessageSujet: Re: You call me lavender.   You call me lavender. EmptyMer 4 Sep - 12:00




You call me lavender.

Maybe we could go to Coney Island; maybe I could sing the national anthem. I, a white sweater, for the last white day of the summer And you salute me, Miss America Because I am, I am.

Chloe avait été également surprise lorsque la compagnie immobilière qui l'employait périodiquement lui avait remit l'adresse et surtout le nom de son prochain client; travailler chez son psychiatre était une chose qui la rendait nerveuse. Qui ne l'aurait pas été? Elle n'aimait pas mélanger les gens et les affaires. C’était pour cette raison, mais aussi et surtout par orgueil, qu'elle n'afficha rien de spécial en face de Prince, réagissant comme s'il n'y avait pas de quoi être surpris; c'était le cas, finalement. Mais elle n'aimait pas donner l'impression d'être mise à mal, et jugeait la surprise du docteur comme une petite revanche personnelle, puérile. La brune lui laissa un instant pour réaliser que le plombier de ce dimanche était bien elle, Chloe Ella Ring, qu'il traitait encore à la clinique pour ses angoisses chroniques et d'autres choses. Elle le regarda comme à son habitude comme pour le défier, comme pour ériger un mur entre eux. Il plaisantait, comme à son habitude: Prince lui semblait un homme plus léger qu'il ne le laissait entrevoir, comme elle en définitive se montrait plus tendre qu'elle ne voulait bien le montrer; chacun a sa carapace. Elle ne lui répondit pas, se contentant de baisser le regard comme une adolescente à qui on ne peut parler sans qu'elle soupire. Pourvu qu'il ne la noie pas elle, sous sa discussion.

Chloe suivit le docteur au travers de son luxueux duplexe, laissant trainer un regard critique et un peu méprisant sur un appartement froid et impersonnel, d'après son jugement et selon ses critères; elle détestait, par jalousie, tout ce qui sentait trop l'argent. La jeune femme renifla bruyamment derrière lui, agacée. Elle galérait à payer son amende, percluse de dettes, et monsieur roulait sur l'or; c'était tellement injuste. Elle ne manqua cependant pas les photographies ça et là désignant une famille à cet hurluberlu, qui visiblement habitait pourtant seule.

"Elle est pas mal foutue, votre ex-femme", fit-elle sans manière en souriant un peu, volontairement provocatrice comme à son habitude.

Simple déduction: il ne fallait pas sortir de Havard pour comprendre. Les femmes était l'affaire de la vie de Chloe et elle les connaissait trop bien pour ne pas comprendre que lorsqu'on vit seul avec des photographies, c'était qu'on s'était pris un divorce dans les dents. Pourtant la jeune femme ne dit rien de plus, arrivant dans la cuisine au sol immaculé et humide.

"Putain, ça pisse bien visiblement...", dit-elle en sifflant d'admiration.

Chloe tenta d'ignorer son psychiatre et déposa sa caisse à outils sur le sol, ouvrant le placard pour s'y glisser avec uen habitude consommée.

"Hey dites, on vous a pas appris à couper l'arrivée d'eau à Havard, doc?", elle soupira, se relevant se mâchonnant toujours son cure-dent, "on coupe l'eau, on regarde après? l'est où vot' compteur?"

Le fixant un instant avec le regard d'un poisson mort, Chloe était persuadé qu'il ne savait pas même; on ne peut pas être médecin et bricoleur, de toute évidence. Elle soupira et lui fit signe de la suivre, faisant le tour de l'appartement avant de le trouver dans la buanderie, glissant entre le mur et la machine à laver pour actionner un petit robinet non loin.

"C'était pas dur, non? Souvenez-vous en: faut juste suivre le tuyau d'alimentation jusqu'au compteur", elle fit volte-face et retourna à la cuisine sans l'attendre.

La jeune femme manqua de glisser sur l'eau qui nappait le carrelage et lâcha une flopée de juron qui auraient fait rougir de honte un routier fin saoul, se ratrappant de justesse au plan de travail; elle lança un regard haineux à Oswald, comme s'il était responsable de quelque chose, et poussa un grognement avant de se recaler sous le placard de l'évier, accroupie dans une rare élégance. Elle sortit le seau presque plein et le poussa vers le psychiatre, remontant ses manches et observant la fuite.

"Ouais, j'suis votre sauveuse du dimanche, je sais tout réparer, moi", elle fouilla dans l'assembleur, "c'est l'joint: l'est rongé. J'vais vous le changer, ça devrait pas être très long... passez-moi un chiffon, une merde du genre."

Pas de merci, pas de s'il vous plais; du Chloe tout craché. Cette dernière se redressa, préférant s'installer différemment sous l'évier en éclairant tout ce bordel avec son portable, dévissant le tuyau pour le remplacer et changer le joint en quelques coups de clef. Elle glissa sa main près de la partie haute de l'évacuation et grogna un peu: c'était humide.

"Je crois que ça vient de plus haut, m'sieur...", elle renifla d'humeur, "je crois que y'a une fuite entre la bonde et l'entonnoir assurant le raccordement à la tuyauterie du siphon..."

La brune sortit de son trou en fixant Oswald, encore sur les genoux.

"Je vais mettre un peu de temps, c'est plus délicat" , avoua-t-elle, "je peux avoir une bière?"

Sans gêne, comme toujours, Chloe pesta mentalement sur son patron de l'avoir envoyer ici: la réparation prendrait un temps monstre et elle allait devoir supporter la présence de son psychiatre encore un bon moment; mais elle faisait contre mauvaise fortune bon cœur: ce genre de réparation lui rapporterait pas mal d'argent, et c'était bien le principal. Autant prendre un peu ses aises, alors.

love.disaster
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé

You call me lavender. Empty
MessageSujet: Re: You call me lavender.   You call me lavender. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

You call me lavender.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Lucas { So call me maybe !
» This is what we call a tragedy • Avery
» siobhan (+) call me or leave me a message.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
IRREPARABLY BROKEN :: Archives de rp-