| Sujet: JACOB ► tell me more than tears Mer 21 Aoû - 21:22 | |
| Jacob Samuel Applegate Carte d'identité date et lieu de naissance: 4 mai 1980, Brisbane âge: 33 ans nationalité: australienne groupe sanguin: O négatif métier ou études: chirurgien pédiatrique orientation sexuelle: hétérosexuel statut: célibataire situation financière: aisé groupe: kissing death THIS IS WHO I AM
Difficile à dire que derrière la carapace du gentil médecin au nez rouge se cache un garçon mal dans sa peau. Depuis toujours, Jacob se dévalue face aux autres, continuant à se voir comme le vilain petit canard, celui qui n'a pas la moindre chance de faire tourner la tête des filles. Et quand l'une d'entre elles manifeste une once d'intérêt, il détourne simplement la conversation ou fait mine de n'avoir rien vu, pour la bonne raison qu'il reste persuadé au fin fond de lui-même que tout ça n'est qu'une façon comme une autre de se moquer de lui.
Jacob aura toujours le mot pour rire, la déconne facile tant que cela reste dans la limite du raisonnable. Au fond, il a su rester un grand enfant, peut-être parfois le plus gamin parmi ses petits patients. son humour a toujours été sa force pour détourner les remarques et autres commentaires vexants qu'on pouvait lui lancer durant toute son enfance, que ce soit au sujet de ses oreilles décollées, de ses cheveux trop blond coupés au bol, de son appareil dentaire ou de ses lunettes trop grandes pour son visage de maigrelet.
Grand sportif depuis son entrée à l'université, Jacob est un fervent partisan de la règle de l'esprit sain dans un corps sain. Il n'a jamais touché à la cigarette, encore moins aux drogues, qu'elles soient douces ou dures, et l'alcool, il le réserve pour de bons vins lors des repas en famille.
En parlant de famille, l'esprit familial a une énorme importance pour lui, tout comme les traditions. Son rêve le plus cher au jour d'aujourd'hui est de trouver la femme parfaite, de l'épouser et de lui faire un merveilleux petit garçon, après un magnifique mariage dans la pure tradition protestante. Mais Jacob n'est pas un coureur de jupons, prêt à tout pour tout essayer, jetant les femmes comme des objets déjà trop usés. Il n'a connu au cours de sa vie que trois femmes et n'a aucun problème avec ça même si il évite d'en parler avec ses amis ou ses collègues de travail. Il lui est tout simplement impossible d'envisager avoir un rapport charnel avec une personne pour laquelle il n'éprouve aucun sentiment.
Eternel romantique, il préfère les dîners aux chandelles aux rendez-vous plus insolites. Et bien souvent, les filles avec qui il a eu des flirts ont bien réussi à jouer sur sa corde sensible du "trop bon trop con". Généreux avec ceux qu'il apprécie, il n'hésite pas une seconde à se donner corps et âme, parfois au prix de gros sacrifices qui l'ont souvent mené droit au mur de relations sans issue. Aujourd'hui, il préfère prendre son temps plutôt que de foncer tête baissée sur un coup de coeur. |
WHAT'S WRONG WITH ME?
Responsabilités: Jacob a toujours voulu travailler en tant que médecin, depuis tout petit déjà. Et si ses choix de spécialité ont longtemps fait l'objet de grandes remises en question, son père le poussant sans cesse vers la cardiologie, c'est finalement vers la pédiatrie qu'il s'est dirigé. Oncle de deux petites filles, il a vite compris à quel point un enfant peut être un cadeau et à quel point il se sentait à l'aise avec ces petits êtres. Plus qu'un métier, il exerce tous les jours dans ce qui est devenu à force d'études une véritable passion qu'il pratique avec un enthousiasme non camouflée qui lui a valu le surnom de Dr Sourire au service. Son nez rouge constamment caché dans la poche de sa blouse blanche, il n'hésite pas à le sortir en rendant visite à ses petits malades. Son métier a longtemps été et est encore, un vrai refuge face à l'échec de tout le reste dans sa vie, surtout de sa vie amoureuse. Ne comptant pas ses heures, il lui arrive bien souvent de dormir à la clinique, supportant de plus en plus difficilement son appartement vide. |
That's the thing about pain, it demands to be felt Jacob Samuel. Difficile de passer à côté des origines spirituelles du petit blond. Fils d'un pasteur et d'une ancienne secrétaire de direction devenue mère au foyer très peu de temps après la naissance de son ainé, Jacob a grandi dans un environnement qu'on qualifie facilement de sain. Bercé par la religion omniprésente dans sa vie de part le métier de son père, il trouve même plaisir tout gamin à participer aux cérémonies, à assister aux messes, à chanter dans la chorale de la paroisse. Et avec ses cheveux d'or coupés au bol, ses oreilles légèrement décollées et son naturel timide, il devient bien vite la coqueluche de toutes les dames de l'église, celui qu'on gâte et pour qui on cache toujours un petit bonbon au fond de sa poche. Baptisé dès sa naissance, c'est lui-même qui manifeste l'envie très tôt de s'investir dans la vie de sa paroisse, rendant des services gratuitement aux voisins pour le simple plaisir d'aider les autres. Jacob avait tout du fils parfait, sans l'ombre d'un doute. Très bon à l'école protestante privée dans laquelle il avait été scolarisé, il reste cependant un enfant plutôt solitaire, souvent incompris et trop gentil que pour s'imposer face aux autres. C'est alors qu'il fête ses huit ans qu'on lui annonce la venue imminente d'un autre membre dans la famille, une petite soeur. Un cadeau du ciel pour ses parents qui ne pensaient plus jamais pouvoir donner la vie, cadeau du ciel aussi pour le petit garçon solitaire et introverti qu'il était. A croire qu'enfin, on avait entendu ses prières et qu'on lui envoyait quelqu'un pour l'aider à avancer vaillamment dans la vie. Mais Suzanne était si petite, ne faisait que pleurer, occupant toute l'attention de ses parents et finalement, il n'était que plus seul qu'il ne l'avait jamais été. Et les années passèrent au compte goutte, le bébé devenant une petite gamine. Avec leur écart d'âge assez important, on lui avait expliqué avec patience le rôle si important d'un grand frère, qu'il devait y voir là un sens donné à sa vie. Et Suzanne est devenue son bijou, sa poupée de porcelaine à qui il ne devait jamais rien arriver, soumis à ses moindres caprices de petite dernière. Plus les années passaient et plus Jacob se fermait. Silencieux, mal dans sa peau, l'adolescent longeait les murs dans ce lycée public qui était à présent le sien. Ses cheveux filasses donnaient à son visage un air triste, l'épais double-vitrage barrant son regard bleu gris n'aidant pas à favoriser le contact avec les autres. Et il avait beau mangé de bon appétit à chaque repas, rien n'y faisait, il restait maigre. Pas mince comme tous ces garçons un peu rebelles qui faisaient craquer les filles. Non, maigre, presque squelettique. L'acné ravageait sa peau et les traitements médicamenteux ne faisaient qu'empirer l'aspect peu agréable de son visage. Avec ses oreilles décollées et son appareil dentaire qui le faisait zozoter, il était souvent la cible des moqueries de ses petits camarades, ne faisant qu'accentuer son mal être et son envie de se terrer tout au fond d'un trou de souris. Et malgré cette époque difficile de sa vie, Jacob a toujours su lutter pour obtenir d'excellents résultats scolaires. Si il ne pouvait pas avoir les facilités de tous ces garçons à la peau parfaite, à l'assurance troublante, alors au moins pouvait-il espérer un jour briller pour son intelligence, trouver une fille qui l'aimerait pour ce qu'il est au fond de lui et non pas pour ses biceps. L'université, un souffle d'air frais, loin de sa famille et de ses traditions protestantes qui pour un jeune homme, commençaient à devenir pesante. Sidney, une nouvelle ville, une nouvelle page qui se tourne, un endroit où personne ne le connaît. Ses problèmes de peau enfin résorbées après de longues années de traitement lourd, appareil dentaire retiré, il avait pris la décision malgré les réticences de ses parents de se faire opérer au laser pour sa myopie sévère. Et enfin, il se sentait respirer. Certes, il n'était pas magnifique, mais au moins les gens ne se retournaient plus sur son passage en le dévisageant avec dégoût. Et être quelqu'un d'ordinaire, cela convenait largement à ses attentes dans la vie. Depuis toujours dévoué aux autres, la médecine l'avait immédiatement attiré parce qu'elle permettait d'aider les autres concrètement. Et que parmi tous les autres choix de l'université, il semblait le seul en accord avec ses attentes et celles de ses parents. Qui aurait cru qu'ne décision par compromis finirait par devenir une véritable raison de vivre, plus qu'une passion encore ? Même lui n'aurait pas jurer là-dessus. Et le vilain petit canard achevait tranquillement sa transformation en cygne. Un cygne un peu gris si on lui demandait son avis, un type ordinaire. Son obsession pour la santé l'avait poussé rapidement vers le sport, développant peu à peu son métabolisme encore trop proche de celui d'un gamin à son goût. Jacob, un garçon raisonnable. Peut-être trop gentil. Voilà comment ses amis le voyaient. Toujours là pour les autres, souvent incapables de s'imposer face aux caractères forts, cela ne l'avait pas empêché de rencontrer des filles, enfin. Pendant deux ans, il fila le parfait amour avec Zoé, une fille de son âge, future pneumologue selon ses projets d'avenir, brillante, drôle, extravertie, belle. Peut-être trop bien pour lui si aujourd'hui il devait donner une raison à leur rupture. "Tu mérites mieux Jake". Mais tout le monde sait qu'elle voulait surtout dire que elle-même méritait mieux, un type à sa hauteur, plus fort, plus affirmé. Le coup fut dur à encaisser, la cicatrisation lente. Il suffisait de la remplacer par une autre. Et c'est ce qu'il fit, une créature sublime, rouge, flamboyante, rapide, imposante. Sa première moto, achetée avec les économies de ses premiers boulots étudiants, en parallèle avec la fac et devenue bien vite sa meilleure amie. La vitesse, la vitesse et encore la vitesse comme exultoire à ses peines de coeur, à sa solitude de plus en plus difficile à supporter. Sur sa moto, il se sentait vivre avec toute l'assurance qu'il n'aurait jamais face aux autres même si au cours de ces six années passées à l'université, il avait appris à s'imposer face aux autres et à faire de l'autodérision sa forme de défense favorite. Mais à côté de ses amis, il restait toujours le gendre parfait, celui qui est trop gentil pour qu'on puisse vraiment envisager quelque chose avec lui. après Zoé, Amélia s'était occupée de briser également son coeur après un an de relation lors de la dernière année d'études théoriques. Parce qu'il méritait quelqu'un qui sache l'aimer à 200%. Et surtout parce qu'elle mourrait d'envie de se jeter dans les bras d'un de ces bad boys apparemment bien plus sympathiques à fréquenter que le blondinet au fond de l'amphi, toujours fourré dans ses bouquins. Tout avait basculé sur une autoroute déserte, un jour de pluie. Un camion en approche, une accélération mal contrôlée et dans un réflexe, il sort de la route. Qui aurait cru que sa meilleure amie deviendrait aussi sa pire ennemie quand elle s'écrasa violemment sur son mollet gauche. Les mois qui suivirent l'accident lui semblèrent une torture sans nom. Perdre un membre n'avait fait que réveiller son mal être jamais totalement cicatrisé. Un animal blessé, le genre de ceux qu'on trouve mignon à la SPA mais qu'on laissera là finalement. Heureusement, sa famille n'avait jamais été bien loin et la naissance de sa nièce avait été une nouvelle raison d'aller en avant. Qui allait lui apprendre à faire du vélo sans les roues, la garder des week ends quand papa et maman fileraient le parfait amour dans un coin idylle. Abigail était sa motivation à devenir quelqu'un de meilleur et à refuser de se laisser abattre malgré la difficulté de se relever face à une telle épreuve. Une année de rééducation, avec ses contraintes et le plaisir de se tenir à nouveau debout, tant physiquement que mentalement. reprendre les études n'avaient pas été simples et encore aujourd'hui, il remercie le ciel de lui avoir envoyé July, d'un an sa cadette, qui avait accepté de venir le tenir au courant des nouveautés de leur cursus malgré la compétition rude qui régnait entre les "junior house doctor". L'internat n'avait pas été plus simple même si grâce à la prothèse, Jacob n'était plus qu'un apprenti médecin comme les autres. Et l'amitié tendre de July avait fini par se transformer peu à peu, doucement, jusqu'à devenir un amour sincère. Leur internat terminé, c'est ensemble qu'ils avaient décidé de s'installer à Rockhampton, dans cette nouvelle clinique ultra moderne en quête de nouveaux talents. L'oncologue et le pédiatre, un couple fort et soudé aux yeux de tous, pour eux aussi. Leur histoire sonnait comme une évidence, comme si enfin, il avait trouvé celle qui le verrait tel qu'il était, qui l'aimerait sans concession. Il y a quelque chose qui ne va pas, je le sais, je le sens. C'est ce qu'elle lui avait dit, valise à la main, sur le pas de leur porte. Quelque chose qui manquait à sa vie. Après six ans de relation, ils n'avaient plus aucun secret pour l'un comme pour l'autre. On avait diagnostiqué à July une tumeur suspecte sur l'utérus, nécessitant une ablation, par précaution, afin d'éviter au cancer de se propager dans son organisme. La chimiothérapie, même si elle fut de courtes durées, acheva de lui faire réaliser que jamais elle ne portait d'enfants, eux qui en parlaient si souvent. Et il avait eu beau lui répéter qu'ils pourraient toujours adopter, leur relation n'avait jamais plus été la même. Sur le pas de la porte, il l'avait juste regardé, incapable de dire quoique ce soit après une énième dispute. Qui était-il pour lui dire qu'il pourrait très bien compenser le deuil de sa maternité ? qu'elle n'avait pas besoin de fuir au fin fond de l'Afrique pour se sentir vivante ? Il n'était personne, personne que ce pauvre type incapable de la retenir alors que c'était peut-être tout ce qu'elle attendait. non, Jacob n'avait jamais eu de chance en amour, c'était le moins que l'on puisse dire, à croire que les pires histoires finissaient par lui tomber dessus. Après le départ de July, il s'était fait une raison, se plongeant corps et âme dans son travail, s'investissant à 100% dans la vie de son service. Et chacun des petits malades avaient fini par devenir une part de lui, comme autant d'enfants qu'il aurait très bien pu considérer comme les siens. Et puis entre tout ça, il y avait son sourire à elle, un sourire à tomber raide. A croire que vivre avec July, devoir affronter tous leurs soucis, l'avait poussé à oublier tout simplement que d'autres femmes gravitent sur cette terre. Mais après deux ans de célibat, la blessure de sa relation passée lui semblait encore trop fraîche que pour oser poser des mots sur cette joie simple qu'il avait à faire sa tournée des patients avec elle ou à la croiser dans les couloirs. Elle n'avait rien de commun avec July, elle avec son air toujours enjouée, sa joie pétillante comparé au sérieux parfois un peu sec et trop professionnelle de son ex compagne. Mais le chemin est loin et rempli de choses inattendues, rien ne sert de courir et de se casser la gueule lamentablement. La patience, rien de mieux pour couler des jours tranquilles, du moins pour le moment. You know my name, not my story Ton petit nom et ton âge: Marie, et bientôt 21 ans Où as-tu trouvé IB? dans une pochette surprise merveilleuse Et t'en penses quoi d'IB? je l'adore ** C'est ton premier compte ici? nop, je suis le dc de lucky ipswich, la clodo du coin Ton personnage est inventé, un scénario, un pv? c'est un inventé Comment qualifierais-tu ta présence ici? régulière Autre chose? |
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