Ma vie n'a rien de vraiment transcendant à vrai dire...

Je suis née à Canberra, la capitale de l'Australie, le 29 juillet 1988. J'étais un beau petit bébé joufflu, comme ma mère se plaît à me le rappeler quand elle se met en mode "souvenirs" et qu'elle ressort nos vieux albums de famille. Avec mon grand frère et ma grande sœur, on soupire toujours à trois quand maman fait ça, à croire qu'il n'existe rien de meilleur après son feuilleton du mercredi après-midi...

Bref ! Je suis la cadette de la famille Morris. Mon frère aîné s'appelle Thomas et ma grande sœur, Lily. Notre mère, Sienna dont j'ai hérité en second prénom, nous a élevés quasiment seule depuis que j'ai deux ans, notre père est décédé dans un accident de voiture. Oh il ne conduisait pas ! C'était un fou dangereux alcoolisé qui conduisait et lui est rentré dedans alors qu'il marchait tranquillement dans la rue... L'accident est passé vite fait aux infos mais ma mère en a été meurtrie jusqu'au plus profond de son être, notre famille a failli être brisée par ce chauffard ivre mais heureusement, tante Jackie nous a été d'un grand secours.

Elle est venue vivre chez nous, le temps que maman se remette. Je ne sais pas vraiment comment ça s'est passé, j'étais trop petite et ne me rappelle quasiment de rien. Tout ce que je sais, c'est ce que m'en ont dit Thomas et Lily : que maman a changé du tout au tout, que de forte et sans peur, elle est devenue quelqu'un de totalement différent, timorée et fragile, vivant dans ses souvenirs... Encore aujourd'hui, je crois que c'est ce qui la maintient en vie. Pourtant, on a eu beau faire, on a essayé de la faire sortir, de reprendre goût à la vie, mais rien à faire. Je crois qu'elle n'acceptera jamais la mort de papa.

Heureusement pour nous, elle ne nous laissa jamais tomber. Malgré ses maigres forces, elle réussissait l'exploit de se lever tous les matins pour s'occuper de nous. Sa sœur était là aussi pour la soutenir et du coup, malgré l'absence de figure paternelle dans nos vies, nous en sommes arrivés à survivre, voire à vivre tout simplement. Thomas se mit en tête de prendre la place de notre père, d'assumer tout ce que maman ne pouvait plus. Il laissa tomber ses études pour se consacrer à monter une entreprise de travail intérimaire et pour se faire, accepta également deux autres emplois pour joindre les deux bouts et afin que Lily puisse poursuivre ses études.

Mine de rien, l'écart d'âge entre mes aînés et moi était assez important. Ce qui fit que Thomas n'avait pas encore à se soucier de mon avenir pour le moment. Nous apprîmes avec un retard conséquent que notre père ne nous avait pas laissé sans ressources. Il avait contracté une assurance vie d'un montant faramineux, ce qui permit à mon grand frère d'arrêter ses boulots pour ne plus s'occuper que de son agence, et à Lily de terminer le remboursement de ses emprunts pour ses études d'avocate.

Maman prit le parti de déménager à Rockhampton, la maison dans laquelle nous avons grandi lui rappelant trop de souvenirs de son amour perdu. J'avais dix ans quand elle prit cette décision et dus donc la suivre. Thomas et Lily restèrent à Canberra mais venaient régulièrement pour nous rendre visite, ce dont je les remerciais secrètement. Ce n'était pas évident pour moi d'affronter tous les jours soit la détresse absolue ou une trop grande sollicitude. Heureusement aussi pour moi, j'étais beaucoup plus forte que je le pensais. Thomas m'en a bien fait prendre conscience alors que j'entamais le lycée.

J'avais toujours voulu être infirmière. Du plus loin que je remonte dans ma mémoire, quand je voyais maman ou Lily pleurer, j'essayais de leur demander où elles avaient mal pour essayer de les soigner. Thomas ne pleurait jamais mais je voyais quand il n'allait pas bien, je ne suis pas aveugle, je sais reconnaître la peur et la douleur quand je les vois.

Au final, je fus engagée à l'hôpital Waters comme infirmière pédiatrique. Je préfère largement les enfants aux adultes, car les enfants ne mentent que s'ils ont fait quelque chose de mal. Ça a l'air méchant dit comme ça, mais j'ai du mal avec les patients adultes. Je suis beaucoup plus à l'aise avec les enfants, c'est comme ça.

Et au cours de ma première année, je suis tombée sur un patient adulte de l'hôpital qui ne m'a pas laissée indifférente pourtant... Pryam Ring était hospitalisé pour une cure de désintoxication. Il ne m'a jamais dit quelle addiction il combattait et je ne l'ai pas demandé au début, autant pour respecter sa vie privée que l'éthique de l'hôpital. Peu à peu, nous avons fait connaissance, peu à peu, nous nous sommes rapprochés et nous sommes devenus amis.

Mais je ne sais pas... Je connais sa réputation avec les femmes, celle d'un grand coureur, mais dès que je le voyais avec l'une d'elle, j'en étais très agacée. Je ne pouvais absolument pas m'empêcher de leur trouver des défauts aussi bien physiques que psychologiques. Était-ce de la déformation professionnelle ? J'aimerai bien m'en convaincre...

Cependant, Pryam finit par m'avouer il y a deux ans qu'il était sous l'emprise de l'alcool. Ma première réaction a été de le rejeter sans autre forme de procès. L'alcool me rappelle trop de mauvais souvenirs, tout ce qui a découlé de négatif de la mort de mon père. Pour ça que je n'en bois absolument jamais. Mes amis m'ont demandé une seule fois pourquoi je ne buvais jamais en soirée. Je leur ai dit simplement la vérité et depuis, ils veillent à ne pas dépasser les limites, par respect pour moi, ce que j'apprécie énormément. Mais bon, je ne suis pas un bourreau non plus ! D'ailleurs, c'est toujours moi qui conduis quand on doit rentrer, pour ça que je leur permets de faire ce qu'il leur plaît, tant qu'ils ne touchent pas à un volant.

Pryam n'a pas compris pourquoi je me suis éloignée de lui. Mais six mois après, je me suis rendue compte qu'il me manquait, que quand il n'était pas là, ma vie me semblait terne, sans saveur. Son amitié a toujours compté pour moi et je crois que ça sera toujours le cas. Du coup, j'ai accepté de lui expliquer pourquoi et de lui pardonner, bien qu'il n'eut rien fait de répréhensible... Alors nous reprîmes les choses où nous les avions laissé, plus proches que jamais.

Mais ces derniers temps, j'ai l'impression que... Je ne sais pas... Je crois que je le vois d'une toute autre manière, mais je n'arrive pas à me défaire de cet obstacle insurmontable qu'est l'alcool... Il va falloir que Pryam se décide un jour...

Mouahahahahahah :bene: 

j'ai peut-être pas le droit de poster, mais je m'en fou, z'avez cas effacer... Mouahahaha quand même  

Bienvenue  

Merci petit homme bourré  

Euh... euh là hey l'autre ! c'est même pas vrai, je ne suis pas bourré ! *cache son verre dans son dos*  

Je ramène Pryam, Pryam ramène Charlotte, et Charlotte ramène une copine: c'est pas beau la vie, je suis pas super? --->

Salut rouquemoutte! o/

Rouquemoutte, tu peux parler !  

Tu sais que je peux pas résister quand on me menace de mort... *loin*  

J'ai pas l'intention de te tuer, baby  enfin, ça dépend dans quel sens

Va te jeter dans le Fitzroy, on en reparle après

Elle m'aime *verse sa petite larme*  

Que de connaissance
Bienvenue

Margauuuuuuuux  

Merci  

Pryam : pfeuh.

Emma Stone *_*
Bienvenue parmi nous

Merci beaucoup, BG :bave: 

Haaaaaa !!! Merci beaucoup !! *fait des offrandes en pots de Nutella*