« J’aime la jeune femme que je suis. Fière et sûre de moi. Avec mes beaux cheveux blonds et mes doux yeux bleus, je sais que je peux tout obtenir. Je n’ai aucune limite. Quand je veux quelque chose, je fini toujours par l’obtenir. Peu importe les moyens employés. Peu importe ce qu’il en coute. Je sais jouer de mes atouts, et bien plus encore. On me décrit comme étant manipulatrice. Je ne vois pas les choses de cette manière. Je parviens juste à faire comprendre mon point de vue aux autres. Rien de plus, rien de moins. Je suis une garce, oui. Je n’ai pas peur de le dire. Ce n’est pas moi qui vais colporter les rumeurs. En revanche, c’est moi qui vais tout faire pour voir si elles sont vraies et si je peux en tirer profit.
Je ne suis pas timide, loin de là. Je suis franche, dans un certain sens. Quand je veux dire quelque chose, je le dit. Et mieux vaut m’écouter. Je ne me laisserais jamais marcher sur les pieds. C’est plutôt moi qui écrase les autres. J’ai horreur que l’on se mette en travers de mon chemin. A ces moments-là, je deviens incontrôlable. Déjà que je ne le suis pas …
Ce qui m’amuse le plus, c’est que personne ne voit claire dans mon petit jeux. Pour tous, je suis un ange qui veille sur tout le monde. Gentille, le cœur sur la main, … Ce n’est pas totalement faut, mais ce n’est pas complétement vrai non plus. Je n’aime pas mon petit côté niais. Il m’horripile. Pourtant, je ne peux m’en débarrasser … »

« Je suis née à Belfast le sept juin mille neuf cent quatre-vingt-neuf. Mon père est britannique, originaire de Londres. Sa famille faisait partie des membres de l’ordre de l’empire britannique. Pour résumer, ils étaient tous riches et avaient du pouvoir. Ma mère, quant à elle, est Irlandaise. Certes sa famille est moins riche, mais elle n’est pas pauvre pour autant. De génération en génération, ils s’occupaient de leur petite entreprise. Ils élevaient de chevaux, principalement de course. Leurs terres étaient vastes et le commerce était rentable. Je parle de tout cela au passer, mais c’est toujours le cas aujourd’hui.
Mes parents se sont rencontrés par le biais de cet élevage. Mon père, étant un excellent joueur de polo, désirait s’acheter un pur-sang irlandais. C’est ma mère qui lui a présenté tous leurs jeunes chevaux qui pourraient l’intéresser. Or, c’est elle qui lui plût le plus. C’est beau l’amour. Avoir le coup de foudre alors que l’on ne s’y attend pas. Tout le monde en rêve. Mais eux eurent la chance de vivre se rêve, de le transformer en réalité.
J’ai eu la chance de vivre comme une princesse. Écoles privées, cours particuliers, activités extras scolaires et j’en passe. On m’avait inculqué les bonnes manières dans l’espoir de me faire épouser un homme riche faisant partit de la haute société. Malgré ce mode de vie très rude pour la jeune fille que j’étais, j’y gagnais tout de même quelques avantages. Par exemple, tout ce que je désirais était à portée de main. J’ai toujours tout obtenu.
Ma mère m’a transmis son amour des chevaux et du travail bien fait. Mon père m’a appris à développer mon esprit de compétition et à affirmer mon caractère. Tout ceci m’est bien utile aujourd’hui, mais mon rêve a toujours était de devenir actrice. C’est-à-dire pouvoir me mettre sous n’importe quel projecteur et libérer mon talent. Alors ils ont cédés à ce caprice et m’ont aidés à devenir ce que je voulais être. J’ai eu des cours de chant, de danse et de théâtre. Le chemin a été très dur, mais j’ai réussis.
Maintenant, parlons du pourquoi de mon arrivée à Rockhampton. Ma famille a aidée à la fondation de leur hôpital, puisque certains membres y ont habités. Mes parents eux-mêmes ont toujours versés de l’argent à ce centre médical. Ils ont voulus que je verse à mon tour quelques dollars pour les aider dans leurs recherches et compagnie. Ne sachant pas de quoi il en retournait et commençant à me lasser des paparazzis de l’Angleterre, je suis venue voir tout ça de mes propres yeux. Hors de question de donner quoi que ce soit pour une cause que je connais à peine.
Je n’ai pas eu un véritable coup de cœur pour cette ville. En revanche, son calme apparent m’a incité à y séjourner plus longtemps que prévue. Ici, je ne suis pas connue. Je peux donc faire ce qui me chante sans avoir de reproches ni quoi que ce soit d’autre. J’ai donc trouvé un travail et un appartement. Les médecins supers canons sont aussi une bonne raison pour me faire rester … »