| Sujet: jamais rien n'arrive pour rien ∆ jaxon Mar 23 Juil - 14:44 | |
| Jaxon Stuart Whellers Carte d'identité date et lieu de naissance: 19 mars, Rockhamptonâge: 25 ansnationalité: américain côté de sa mère, australien côté de son pèregroupe sanguin: O - métier ou études: ex-militaireorientation sexuelle: hétérosexuelstatut: veuf, père d'une petite fille de sept anssituation financière: aiséegroupe: life slip awayTHIS IS WHO I AM
J'ai toujours eu le coeur sur la main, même que mon grand frère avait l'habitude d'abuser de cette gentillesse lorsqu'on était plus jeune, mais j'ai fini par apprendre à me méfier de ses petits services qu'il me demandait. C'est seulement en grandissant qu'on est devenus très proches. J'ai toujours été le plus mature des deux, le plus gentil, pas qu'il est méchant, au contraire, seulement entre les deux j'avais tendance à être le plus gentil. Pourtant c'est moi qui suis entré dans l'armée à l'âge à sa majorité. J'aurais pu devenir policier, mais j'ai opté pour l'armée, ne me demander pas pourquoi, peut-être le besoin de protéger les autres. Car oui, je suis très protecteur. J'ai aussi le physique pour, grand sportif, je pouvais passer des heures à la salle de gym, à courir et autre, je faisait partie de l'équipe de basket-ball au lycée, je faisais partie des populaires, alors que mon frère faisait partie des « rebelles ». Pourtant on passait beaucoup de temps ensemble. Je pourrais passer par dessus mes défauts, mais ça serait pas très honnête et j'aime l'honnêteté, je suis têtu, impulsif et mon frère vous dirait que je suis aussi perfectionniste. |
WHAT'S WRONG WITH ME?
Dossier Médical: Lors d'une mission avec mon unité celle-ci tomba dans un piège, une bombe explosa causant la mort de toute son unité, mes amis, mes frères d'armes. Mon corps fut retrouvé, on me croyait mort, mais dans le camion qui le ramenait avec d'autres corps afin d'être rapatrié puis enterré je poussai un soupire de douleur ce qui attira l'attention du conducteur. Bref, on va pas s'éterniser, ma moelle épinière fut touchée, on pensait que je ne pourrais plus marcher, qu'il serait paralysé à vie. Ils eurent ou plutôt j'eus de la chance, car ils trouvèrent un donneur compatible afin de faire une greffe de moelle. Sous morphine vingt-quatre heures sur vingt-quatre, souffrant horriblement, il ne pensait même pas que je survivrais vu mon état. Pourtant, une semaine plus tard on put me débrancher de la machine qui me permettait de respirer. Alors qu'il changeait mes bandages, j'arrivai à bouger les doigts. On me fit passer quelques tests et il découvrir que j'avais encore des sensations au pied aussi, ce qui laissait présager que je pourrais marcher à nouveau. Pour l'instant, j'arrive à bouger les bras, mais des mouvements brusques, rien de précis, je me bats, je veux pas rester dans cet état. Je peux me déplacer en chaise roulante seul, mais le problème c'est que c'est pas seulement mon corps qui est touché, mais mon esprit, troublé par les images de mes frères armes morts... Je souffre de ce que l'on appelle un stress post-traumatique ou encore le syndrome du survivant. Je suis renfermé sur moi-même, la seule personne qui arrive à me faire sourire est ma petite fille, car oui, j'ai une petite fille, dont mon frère s'occupe puisque sa mère est morte il y a deux ans, alors que j'étais encore en Irak.
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That's the thing about pain, it demands to be felt « Désolé, papa, c'est moi qui l'ai cassé. » Mon père avait toujours de gros doute sûr mes dires, pensant que je couvrais mon frère. Ce qui était d'ailleurs le cas. « Jaxon c'est pas à toi de prendre la responsabilité des actes de ton frère. » Mon frère était dans un coin de la pièce, nous regardais, mon frère n'avait jamais été sportif, il était plutôt du style à manquer les cours de sport, tout faire pour le moins bouger possible. « Non, c'est vraiment moi, papa. » Mon père lança un regard noir à mon frère et il défait sa ceinture. Notre père était violent, j'avais deux ans de moins que mon frère, mais j'endurais mieux les coups que lui. « Alors, place toi. » Si ma mère avait été là, elle nous aurait sûrement protégés, elle détestait la violence de notre père, mais elle était morte quelques années plus tôt. Comme chaque fois, je retirai mon chandail, mis les mains sur la table et attendit. Mon frère ferma les yeux, on devait toujours assister, bons plutôt il devait toujours regarder. « Toi ouvre les yeux. » Il tendit le bras et le premier coup tomba, je serrais les dents et endurait. Une fois fini je remis mon chandail et passa à côté de mon frère sans lui adresser un regard, même si je ne voulais pas qu'il prenne les coups, je ne pouvais pas m'empêcher penser qu'il pourrait au moins intervenir. Il me suivit « J'suis désolé... mais.. » Je l'interrompit « Tait-toi. » Je pris la direction de la salle de bain et ferma la porte alors qu'il voulait me suivre. Je pris une douche afin de me débarrasser du sang. Au dix-huit ans de mon frère, on quitta tous les deux la maison pour ne plus jamais y retourner. Mon frère faisait des études universitaires en droit, lui qui détestait l'école, qui manquait toujours des cours avait bien changé. Moi, je devais commencer par finir le lycée. « Je te présente mon frère, Kylian. Kylian je te présente, Lydia. » Je sortais depuis seulement un mois, mais comme j'étais très proche de mon frère, je ne comptais pas attendre des semaines avant de lui présenter. Elle était ma moitié, on s'entendait à merveille. La même année, on a reçu une lettre pour nous annoncer la mort de notre père. Crise cardiaque, même si c'était notre père on avait du mal à avoir de la peine pour lui, avec l'enfance qui nous avait fait vivre... On ne s'attendait à rien de lui, pourtant il nous laissa toute sa fortune, il était propriétaire d'une grosse entreprise et avait fait fortune. On vendit la maison, car ni l'un ni l'autre ne voulions la revoir. On se partagea l'argent de la vente. Comme je n'étais pas encore majeur, je devais attendre pour toucher l'argent que j'avais hérité, qui s'élevait à un bon montant. Ce montant nous permettrait de vivre toute notre vie sans problème, mais rester à la maison à rien faire n'était pas mon genre ni le genre de mon frère. « Jaxon, je crois que je suis enceinte. » J'avais dix-huit ans, je venais de m'engager dans l'armée et je m'attendais pas à devenir père tout de suite. « Vraiment ? » Elle ne semblait pas trop sûre d'elle, peur que je la quitte, peur d'avoir un enfant. « J'peux toujours avorter, si t'en veux pas... » Je la pris dans mes bras et lui dit : « Dit pas de conneries. » Je l'embrassai et au même moment mon frère entra dans la pièce. Il avait le don pour arriver toujours au bon moment. « Hey frangin, tu vas être tonton. » Sous le choc, le seul truc qui arriva à dire c'est : « Quoi? Tes pas trop jeunes pour être père... » Voyant mon regard, il se reprit : « je rigole, félicitation, je suis mieux d'être le parrain. » Il me prit dans ses bras. Comme je venais juste d'entrer dans l'armée, qu'il n'y avait pas de guerre pour l'instant, tout s'annonçait bien. Je quittai le matin, rentrait le soir, on s'acheta une petite maison juste pour nous, pour avoir de la place pour notre enfant à naître, mais aussi j'en avais amplement les moyens. Alors, que ma fille venait d'avoir deux ans, je reçus un ordre de mission afin de me rendre en Irak avec d'autres soldats. Depuis mon arrivée dans l'armée australienne, j'avais été nommé Major, le premier rang dans les rangs supérieurs. Je devais mener une équipe. L'annonce à ma femme fût difficile, car entre la naissance de notre fille et mon départ pour Irak on s'était marié, elle ne voulait pas que je parte, ma fille non plus, mais j'avais pas trop le choix. Tous les soirs, on se parlait en vidéo-conférence. Seulement, trois ans après mon départ, c'est mon frère que je retrouvai derrière l'écran avec ma fille. « Kylian ? Qu'est-ce tu fais là, pas que je suis pas content de te voir, mais elle est où Lydia. » Il baissa les yeux, je voyais bien que quelque chose clochait. « Jaxon, faut que tu rendre. » Me regard allait de lui à ma fille. « Tu sais bien que je peux pas. Mais merde répond moi, elle est où Lydia ? » Il baissa les yeux et me dit : « Elle a eu un accident, elle est morte.. Je voulais pas te l'annoncer comme ça.. » Sous le choc, je ne voulais pas le croire. « Déconne pas, c'est pas drôle. » Il serra ma fille qui s’était mise à pleurer. « Je suis désolé... » Je me leva, tourna en rond un moment, me rassis et lui dit : « Je vais essayer, mais je crois pas qu'ils vont me laisser partir, pas maintenant en tous cas. » Deux ans plus tard, j'étais toujours en Irak, même si normalement il laissait les hommes partir le temps de l'enterrement ce ne fut pas mon cas. Je continuais de parler à ma fille tous les soirs avant qu'elle ne se couche. Lui promettant de rentrer dès que je le pourrais. Ce qui se réalisa quelques semaines plus tard, mais pas dans les conditions que j'aurais voulu. Alors que mon équipe et moi on se rendait afin d'aller libérer des prisonniers américains, on tomba dans un piège, il n'y avait personne, mais des explosifs. Je restai quelques heures sous des pierres, inconscient, presque mort. Je ne sentis même pas que l'on me dégageait et me soulevait. C'est seulement dans le camion alors qu'il fit un virage brusque que je poussai, un soupire, de douleurs. Je me retrouvai à l'hôpital, dans la ville où j'avais grandi quelques jours plus tard. Des médecins, mon corps était pratiquement entièrement recouvert de bandage, je n'arrivais pas à parler, j'avais trop mal, mais j'entendais les médecins, ma fille et mon frère qui me parlait et me disais d'ouvrir les yeux. Ce que je fis quelques jours après mon arrivée à l'hôpital. Je paniquai alors que je ne sentais pas mon corps, je ne voulais pas me retrouver paralysé. On m'expliqua que ma moelle épinière fut touchée, ce qui expliquait que je ne pouvais pas bouger, mais qu'une opération était déjà prévue, mon frère allait me faire une greffe de moelle. Le problème, c'est que là je ne sentais pas mon corps, mais une fois que je pourrais le sentir à nouveau, je sentirais aussi la douleur. Je me réveillai en hurlant le lendemain de l'opération, mon corps me semblait être une plaie ouverte, la morphine n'était pas assez forte. Même si ma moelle était à nouveau correcte il ne pouvait pas me promettre que je pourrais marcher à nouveau. Pourtant me voilà, un mois plus tard, j'arrive à bouger les bras, bon je ne peux pas dessiner, saisir de petit objet, car c'est trop douloureux, encore aujourd'hui. Mais une fois que ma rééducation des bras serait plus avancée, on pourrait commencer à s'occuper de celle de mes jambes. Ma fille me rend visite tous les jours possibles, car je vois bien que c'est dur pour elle de me voir comme ça, mon frère lui passe tous les jours. Même si je tente de faire belle figure face à ma famille, je ne dors presque plus, je cesse de revoir le visage de ceux qui sont morts, je ne peux m'empêcher de me demander pourquoi moi, pourquoi moi j'ai pu survivre. |
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