Ma garde de nuit est officiellement terminée ! Hallelujah, ai-je envie de dire. Ce n’est pas que je déteste cela, bien au contraire, mais je dois bien dire que c’est épuisant de sans cesse faire des allers-retours entre les chambres, l’accueil, la pharmacie et de nouveau les chambres où certains patients croient qu’ils vont brusquement disparaître si on ne vient pas toutes les cinq minutes. Du coup, je traîne un peu les pieds lorsque je vais jusqu’au vestiaire. Je me change en un temps record, attrape mon sac et quitte la clinique pour rejoindre ma voiture. Heureusement que mes yeux ne se ferment pas encore d’eux-mêmes. Je ne veux pas prendre le risque d’être à l’origine de quelques accidents de la route.
Heureusement, j’arrive jusqu’à l’appartement saine et sauve. Comme je ne sais pas si James dort encore, je ne fais pas de bruit en rentrant et fonce directement jusqu’à ma chambre où je pose mes affaires. Je prends quelques vêtements et part vers la salle de bain où je me déshabille, balance mon linge sale dans le bac prévu à cet effet et file sous la douche. L’eau chaude me fait énormément de bien et détend mes muscles. Je l’attendais depuis des heures cette douche. Du coup, j’en profite un maximum et une fois propre et avec l’impression en moins d’être une zombie, j’éteins l’eau et me sèche lentement - je profite de ce temps dans la salle de bain disponible. Je fais partie de ces femmes qui, parfois, peuvent être longues.
Et c’est en enfilant un débardeur ainsi qu’un short qu’une délicieuse odeur me chatouille les narines et m’ouvre l’appétit. J’en ai presque la salive aux coins des lèvres, c’est dire à quel point je meurs de faim ! Je me brosse rapidement les cheveux, les attache avec une pince au dessus de la nuque et rejoint la cuisine où James prépare des pancakes. Parfois, j’en viens à la conclusion que cet homme est parfait. Parfois. Pas toujours.
Je m’approche de lui et une fois à sa hauteur, je pose ma main sur mon épaule, me met sur la pointe des pieds et dépose un baiser contre sa joue.
« Salut toi ! Tu as bien dormi ? » je lui demande, souriante.
Et en même temps, puisque mon estomac crie famine depuis un bon moment, je chipe l’assiette qui était prête, attrape une fourchette et m’installe au comptoir de la cuisine où je m’apprête à déguster ces délicieux pancakes.
« Tu es adorable, je meurs de faim. » dis-je, taquine.
Je suis certaine que son estomac à lui ne dira pas grand chose si il patiente encore cinq minutes avant d’être rempli. J’avale une bouchée et lâche un petit son qui exprime à quel point je me régale et à quel point ils sont bons. Je me relève pour prendre du jus de fruits dans le réfrigérateur et nous sers deux verre. Je reprends ensuite place et continue de manger comme si je ne l’avais pas fait depuis des jours entiers.
« Tu devrais te mettre aux fourneaux plus souvent. » finis-je par dire, songeuse.
Ce n’est clairement pas désagréable. Si ces petites douceurs n’avaient pas été prêtes -déjà, je ne les aurais pas volées-, mais en plus, j’aurai mangé n’importe quoi par flemme de faire quelque chose de meilleure.
Sujet: Re: early morning - james Mar 15 Oct - 19:25
Un jour de repos aujourd'hui, ça fait plaisir. J'aime beaucoup mon boulot mais une coupure dans la semaine ça fait du bien. Mais qui dit un jour off dans la semaine, veut aussi dire que je travaille le dimanche qui suit. Bon en soit ça me dérange pas, c'est un jour comme un autre sauf qu'on est payé double, je ne vais donc pas me plaindre. Pour moi les journées de repos ne sont pas tant reposante. Ok je reste chez moi j'ai pas à courir à droite à gauche comme une journée de boulot normale, mais je bosse sur mes cours de médecines et c'est pas ce qui est le plus reposant. Je sais je devrais arrêter de me plaindre, mais j'aime bien ça, si y'a une jolie fille dans le coin j'arrive toujours à choper un hug quand je me plains et que je fais ma petite moue adorable. Aucune n'y résiste.
J'ai donc mis mon réveil à 7h45 afin de pouvoir profiter de l'intégralité de ma journée. Je suis beaucoup plus productif le matin alors il fallait pas que je traine. Je me suis prévu de commencer à bosser à 9h tapante et je n'ai pas envie de faillir à cette règle. Je me prends une douche, je regarde l'heure, tout juste 8h, j'ai le temps de me faire un petit déjeuner royal. Je m'habille rapidement avec un bas de jogging et un tshirt délavé. Oui je sais c'est très glamour, mais personne n'est censé me voir aujourd'hui, à part Siobhan et encore, elle risque d'aller se coucher dès qu'elle aura franchi le pas de la porte. Elle a travaillé de nuit à sa dernière garde.
Je regarde ce qu'il y a dans le frigo et les placards, miracle, j'y trouve tous les ingrédients pour faire des pancakes alors je me mets au boulot. Je vais chercher mon ipad pour chercher rapidement une recette afin de ne pas me tromper dans les dosages, je n'en fais pas tous les jours donc je me souviens pas à la perfection. J'allume la télé pour faire bruit de fond, je mets la chaîne info pour me tenir au courant. Une fois la première fournée de pancakes terminés, j'entends la porte d'entrée, c'est Siobhan qui rentre de la clinique. Elle file direct à sa chambre, je continue avec mes pancakes essayant d'en faire avec des formes mais non je suis nul à ça. Elle arrive quelques minutes après me demandant si j'ai bien dormi.
« Comme un bébé. Et toi ? Pas trop fatigué ? Tu tiens encore debout ? »
Elle a quelques poches sous les yeux mais elle a l'air de tenir debout assez facilement. En moins de temps qu'il n'en fallait pour y penser, elle chope les pancakes qui étaient déjà prêts. Ca me fait sourire plus qu'autre chose, je sais bien ce que c'est que de revenir d'une garde de nuit le ventre vide, j'ai jamais eu de pancakes pour m'accueillir moi.
« Je sais je suis le plus adorable. »
Je lui fais une petite moue de ma spécialité, en tendant les lèvres en avant. Mon charme n'a aucun effet sur elle, je ne sais pas si elle est réellement humaine. Je la vois engloutir l'assiette et elle me dit que je devrais faire ça plus souvent.
« Oui tu as de la chance je me suis levé plein de motivation aujourd'hui. J'espère que je serai aussi performant dans mes révisions après. »
Je regarde l'heure à la montre accroché au mur du coin cuisine.
« Je m'y mets à partir de 9h tapante. Je ferai pas de bruit. »
Il me restait une bonne demie heure pour mon petit déjeuner. Je termine rapidement la fin de la pâtes des pancakes et je m'installe en face d'elle à table.
« Comment ça s'est passé cette nuit ? T'as pas quelques potins ? »
Je souris en coin tout en mettant un peu de nutella sur un de mes pancakes et de commencer à le manger.
Sujet: Re: early morning - james Mer 16 Oct - 12:24
Il a dormi comme un bébé. Je l’envie vraiment. Je suis morte de fatigue, mais je ne pouvais pas rejoindre le pays des rêves sans que mon estomac ne soit plein. Il faut que je mange et parfois, je mange beaucoup trop, mais j’ai cette chance de ne pas prendre un gramme - de toute façon, avec le travail que je fais, comme je bouge sans cesse, j’élimine toutes les cochonneries que je mange entre temps. La nourriture saine, très peu pour moi.
« Je suis épuisée. Cette nuit, je sais pas ce qu’ils avaient, mais ils étaient énervés. » dis-je en roulant des yeux.
En journée, cela me dérange moins. Mais durant une garde de nuit, il est vrai que je n’aime pas perdre mon temps avec des patients qui appellent pour n’importe quelle raison alors qu’ils n’ont rien et n’ont surtout pas besoin d’une infirmière. Du coup, cela m’empêche d’être dans une chambre où ma présence est réellement nécessaire. Mais bon, avec le temps, on s’y fait.
Sa petite moue me fait doucement sourire, mais contrairement à ce que j’ai pu voir auprès des autres femmes, elle ne me donne pas forcément envie de lui faire un énorme câlin, mais plutôt de rire comme jamais. Non, sérieusement, je ne sais pas comment il fait, mais toutes les femmes de l’hôpital semblent être sous le charme !
« Tu sais que t’es pas humain ? Je me demande comment tu fais pour te mettre aux révisions si tôt le matin. Adorable et courageux, tu atteins presque les limites de la perfection. » j’ajoute, toujours aussi taquine.
Non mais secrètement, je l’admire. Il a de la volonté pour faire à la fois des études et avoir toutes ces heures à l’hôpital. Je ne suis pas certaine que je serai capable d’en faire autant parce que rien mes heures me tuent. Heureusement, je n’ambitionne pas d’être une grande chirurgienne ou être médecin plus tard. Être infirmière me suffit amplement et j’aime trop ce travail pour faire quelque chose d’autre.
« Des potins ? Jay, tu traîne trop avec les femmes. » lui dis-je, avant de rire.
Plus sérieusement, il est vrai qu’à la clinique, les potins vont bon train et il n’y a pas une seule journée sans que les rumeurs ne viennent jusqu’à nos oreilles. Entre les uns qui couchent avec les autres, les crêpages de chignons et autres conneries... On dirait presque une série à succès ! Ou un soap opéra, c’est selon les préférences.
« Tiens, Elizabeth m’a demandé si tout allait bien entre nous. Elle croyait qu’on était ensemble. » j’annonce dans un nouvel éclat de rire.
Elizabeth, c’est un peu la reine des potins et des rumeurs, probablement parce qu’elle est la plus âgée d’entre nous et qu’elle a certainement que ça à foutre de son existence, tiens. D’accord, parfois, cela prête à confusion parce que je vis avec James et nous arrivons ensemble à la clinique, mais nous n’avons jamais eu des gestes qui pouvaient faire croire qu’on formait un couple. Mais cela me fait rire.
« Du coup, elle souhaite que je rencontre l’un de ses neveux parce que selon elle, il n’est pas normal qu’une jeune femme de vingt-trois ans reste célibataire et ne s’amuse pas. Uh. Je ne crois pas que les conseils d’une femme trois fois divorcé soient les meilleurs. » j’ajoute, songeuse.
J’avale quelques bouchées de pancakes, toujours aussi conquise par cette délicieuse cuisine et me lève pour repartir dans le réfrigérateur prendre une bouteille de lait ainsi qu’un autre verre dans lequel j’en verse un petit peu.
« Tu veux ? » je lui demande, avant de remettre la bouteille au frais.
Sujet: Re: early morning - james Mer 16 Oct - 22:42
Elle est épuisée, bien sûr qu'elle est épuisée, si j'avais été à sa place, je serai déjà dans mon lit au lieu de prendre un petit déjeuner. Qui dort dîne disais-t-on. Je préfère largement dormir à manger, mais pas elle visiblement. Je lui fais ma plus belle moue mais ça ne marche pas avec elle. Je devrais être habitué depuis le temps mais non, c'est plus fort que moi. De toute façon c'est mieux comme ça. On est coloc ça fouterait juste la merde si on se mettait à coucher ensemble, mais je dois avouer que c'est un beau petit bout de femme et que je ne dirai pas non si l'occasion se présente un jour.
Quand je lui dis que je vais réviser, elle me qualifie de surhumain. Je souris en coin, elle arrête pas de me flatter, ça me plaît. Mais je me rends compte qu'elle est surtout en train de me taquiner la coquine. Le pire c'est que tout ce qu'elle dit est vrai. Comment ça je me lance des fleurs ? Je vais les faire ces révisions à partir de 9h un jour de repos, je suis courageux ! J'en connais pas beaucoup qui feraient ça.
J'aime bien être au courant de ce qui se passe à la clinique, qui couche avec qui, qui démissionne, qui s'est pris un avertissement... Alors oui je lui demande si y'a pas eu des potins durant la nuit. Je suis preneur de toutes informations nouvelles. Elle me dit que je traine trop avec les femmes, je ris un peu à sa remarque.
« C'est mon côté féminin qui ressort. »
Elle est au courant de ma bisexualité. Elle fait d'ailleurs partie des rares personnes qui le savent. Vu qu'on habite ensemble et que je ramène des mecs de temps à autre, un peu dur de lui cacher. Je ne cache pas ma bisexualité mais ce n'est pas forcément un sujet qui arrive sur le tapis. Il est vrai qu'au boulot je me fais plus discret envers les hommes, mais c'est surtout pour ne pas me prendre une droite si quelqu'un pense que je flirte et qu'il n'est pas gay. Mon gaydar est bon, mais pas toujours, alors je préfère m'abstenir.
Je retiens pas mon rire quand elle m'annonce que Elizabeth nous pensait en couple.
« On est fait pour être ensemble chérie, tu es la seule qui ne le remarque pas. »
Paroles paroles paroles... Ouais je suis bon qu'à ça. Je ne pense pas vraiment ce que je dis mais ça sonne bien sur le coup. Plus sérieusement, je ne me case pas, donc non, on ne pourrait jamais être ensemble de toute façon. Je ris encore plus quand elle me raconte que Elizabeth cherche à la caser.
« Elle a raison sur un point la veille Elizabeth, il faut que tu t'amuses. C'est bien de s'amuser non ? »
Je ne sais pas si elle ramène des gens à l'appartement de temps à autre, mais si c'est le cas elle est très discrète car je n'ai jamais vu de beau mal en sous vêtements sortir de sa chambre ou être dans la salle de bain. Elle me propose du lait, je refuse poliment. Je préfère les jus de fruits le matin. Je termine un pancake, il ne m'en reste plus qu'un dans l'assiette, je les ai engloutis. Je jette un autre coup d'oeil à la montre, j'ai vraiment pas envie d'être en retard sur mon planning, ce serait pas un bon début de journée. 8H35, ça va, j'ai encore le temps. Je repose mes yeux sur Siobhan.
« C'était quand la dernière fois que tu t'es envoyé en l'air ? »
Direct, c'est vrai, mais on est assez proche pour se parler de ce genre de choses. Personnellement elle est la personne qui en sait le plus sur ma vie professionnelle et ma vie privée.
« Tu sais que ma porte est toujours ouverte si jamais... »
Je plaisante à peine et elle le sait. C'est bien parce qu'elle me résiste qu'on a jamais rien fait. Si ça ne tenait qu'à moi ça ferait longtemps que notre union aurait été consommée. Elle est juste magnifique comme femme. Un corps de rêve. Ouais ça m'arrive de fantasmer pas mal sur elle.
Sujet: Re: early morning - james Jeu 17 Oct - 14:45
Son côté féminin qui ressort ? Ha ha ! Je ne peux pas faire autrement que rire un coup, parce que cela m’amuse toujours. Évidemment, je sais que James est bisexuel, il lui serait difficile de me le cacher puisque je vois parfois quelques hommes qui sortent de sa chambre ou qui franchissent le pas de la porte d’entrée. Personnellement, cela ne me dérange pas. Il fait ce qu’il veut et si il est heureux ainsi, cela me convient très bien. À mes yeux, il n’est pas seulement un colocataire, c’est également un ami proche à qui je me confie facilement et qui en fait de même. Nous avons réussi à construire une vraie relation et je ne peux qu’en être heureuse puisqu’on ne peut pas dire que je me lie facilement aux gens, en règle générale. Heureusement que je fais quelques exceptions, sans quoi, je pourrais très bien vivre seule et isolée jusqu’à la fin de ma vie - ce qui serait bien trop triste, on est d’accord.
Sa remarque comme quoi nous sommes fait pour être ensemble me tire un petit sourire alors que je lève les yeux au plafond.
« Ha, mais c’est ça ! Je dois être sacrément aveugle. » dis-je, pensive.
Je me demande bien ce que la vieille Elizabeth a dans la tête, parfois. Elle trouve toujours des gens à mettre en couple alors qu’ils n’ont pas franchement grand chose en commun, mais elle se mêle toujours de tout ce qui ne la regarde pas ; je ne m’en préoccupe que très peu et je dois bien dire que je l’évite un maximum parce qu’elle m’agace plus qu’autre chose... Surtout quand elle souhaite que je me case avec un neveu à elle alors que je ne suis clairement pas intéressée ! Ça va, je sais comment faire pour me trouver quelqu’un, je n’ai pas besoin d’elle, ce serait un comble. Je n’ai juste pas le temps... ni l’envie en ce moment.
« Je ne dis pas le contraire, mais je n’ai pas franchement le temps de le faire. » dis-je, la moue boudeuse.
Je sais que je peux être un peu trop sérieuse quand je m’y mets et cela peut être agaçant aux yeux des autres parce que je ne suis pas la fille qui s’éclate le plus en ce monde, mais je n’en vois pas un intérêt direct alors les choses se compliquent forcément. Mais cela ne veut pas dire que je ne sais pas le faire. Je choisis simplement les bons moments.
Je repose la bouteille de lait au frais et je me réinstalle à table où je mange de nouveau ces délicieux pancakes. La question de James me fait doucement sourire alors que je hausse les épaules. Et lorsqu’il ajoute sa petite proposition, j’arque un sourcil alors que je laisse ma fourchette en l’air.
« Déjà, je dois bien avouer que je ne sais plus vraiment à quand remonte ma dernière relation sexuelle... C’est que cela doit faire un long moment. Mais ça va, je suis pas non plus en manque. » dis-je en penchant la tête vers la droite.
Bon... Pas toujours ! Mais je m’en tire plutôt bien et je ne veux pas faire des cochonneries avec une personne que je ne connais pas et que j’aurai rencontré quelques heures avant. Il me faut un minimum. Je suis comme ça. Je ne peux pas être différente en un claquement de doigts.
« Mais je retiens ta proposition. Ne sait-on jamais, la prochaine fois que mes hormones travailleront un peu trop, on jouera au docteur tous les deux. » j’ajoute en lui adressant un large sourire.
Je nous imagine bien tous les deux... Non. Non. Mauvaise idée. Je n’imagine rien du tout. RIEN DU TOUT. Parce que oh, deux minutes. James est un homme absolument charmant et très attirant, mais il est hors de question que j’imagine quoique ce soit entre nous. Surtout pas maintenant. N’importe quoi moi, ce matin.
« J’espère juste que tu as assez d’endurance... » j’ajoute, légèrement perplexe.
Sujet: Re: early morning - james Sam 19 Oct - 12:14
Quand je lui dis qu'on est fait pour être ensemble elle joue le jeux en disant qu'elle doit être aveugle. Au fond oui elle doit être aveugle, ou bien je ne lui plais pas, je sais pas, mais comment elle fait pour me résister alors que toutes les autres jeunes femmes me tombent dans les bras comme des mouches. Ma petite Siobhan me dit qu'elle n'a pas vraiment le temps de s'amuser.
« Oh fait pas cette tête là ça me donne envie de te faire un hug. »
Elle est trop adorable, je n'aime pas la voir avec cette moue, j'ai envie de la faire sourire.
« Un jour je t'emmène sortir avec moi, ok ? Et si tu veux pas te faire draguer et juste passer une bonne soirée on va dans une boite gay. »
Je suis pas gay, mais bi, mais c'est quand même bien de squatter les boîtes gay quand on a envie de choper du mec. D'ailleurs je crois pas que ça existe les boites bi, faut donc faire un choix, aller dans le quartier gay pour se trouver un mec, ou bien aller dans une boîte standard où tu sais pas sur quel poisson tu vas tomber. Je suis pas très doué en gaydar, donc aller dans une boîte gay me facilite la vie comme pas possible.
Elle se réinstalle ne face de moi à table, je penche un peu la tête pour la regarder. Je lui demande sans gêne à quand remonte sa dernière relation sexuelle et elle même ne s'en souvient pas. Je sais pas comment elle fait, moi il me faut régulièrement une bonne partie de jambe en l'air ou bien je deviens fou.
« Tu sais que tu peux avoir qui tu veux ? Tu es genre... superbe. Physiquement et t'es super cool comme fille. »
Je lui dis au cas où elle n'en était déjà pas au courant, ce qui m'étonnerait d'ailleurs. Je suppose que c'est à cause de mauvaises expériences de par le passé qu'elle se méfie autant des hommes. Peut-être a-t-elle eu le coeur brisé et elle a trop peur de tenter une nouvelle expérience. Ca par contre je ne peux que supposer et imaginer, car ça ne m'est jamais arrivé. Bon ok il y avait bien ce mec que je kiffais vraiment beaucoup à l'université, un voisin de chambre, mais il était hétéro je crois, et bref, j'ai jamais rien tenté alors que mon coeur n'avait jamais battu aussi vite juste par la simple vue d'une personne... Je ne saurai jamais ce que ça aurait pu donner, tant pis pour moi. J'essaie de ne plus trop y penser, mais ça revient quand même de temps en temps. Tiens d'ailleurs j'irai voir si je le trouve pas sur facebook pour voir ce qu'il devient.
Je souris quand Siobhan me dit qu'elle retient ma proposition de s'envoyer en l'air tous les deux. Je suis sûr qu'elle plaisante, elle ne ferait jamais ça, elle est bien trop parfaite, je ne l'imagine pas faire un dérapage de la sorte avec moi. Quand elle me dit qu'elle espère que je suis endurant je suis outré et amusé en même temps et ça ce voit sur mon visage, j'ai la bouche grande ouverte et je la fixe d'un air choqué.
« Je suis super endurant ! » Je ne comprends pas comment elle peut en douter. « Tu vois ces muscles ? » Je me mets debout tout en disant ça et je remonte mon t-shirt pour qu'elle puisse voir mes abdos parfaits. « Ils se sont pas fait en une journée. »
Je sais qu'elle sait que je fais du sport, mais j'aime bien me dénudé devant elle. Je me suis d'ailleurs toujours demandé si elle me matait quand je sors de la douche en serviette, ou à poil carrément, oui ça m'arrive.
Sujet: Re: early morning - james Dim 20 Oct - 12:04
Sa remarque me fait sourire. Cette petite moue que je ne fais pas souvent donne toujours envie de me faire des câlins parce que je joue parfaitement bien le rôle de la fille qui boude - je la faisais souvent à mon père lorsque nos relations sont devenues meilleures et il n’y résistait jamais. Dans le fond, je crois que je ressemble à James à ce niveau... Lorsqu’il fait sa petite moue complètement adorable, les femmes craquent en l’espace de quelques secondes - et si je n’avais pas tant l’habitude qu’il la fasse, je crois que j’aurai pu également faire partie de ces jeunes femmes qui lui font des câlins à tout va.
Il me propose ensuite une sortie dans une boite gay à l’occasion. Je ne sais pas franchement si c’est mon truc. Je ne parle pas de la boite gay, mais des boites en règle générale. Je me sens jamais vraiment à l’aise, la musique est trop forte, les gens se collent les uns aux autres... Je trouve cela vraiment insupportable ! Et là, je sais qu’un panneau lumineux où il est écrit "rabat-joie" clignote dans ma tête. Je ne le suis pas tant que cela, mais... Bon, d’accord, je ne sais pas vraiment comment on s’amuse parce que ça n’a jamais été ma priorité. Peut-être faudrait-il que je tente l’expérience au moins une fois.
« Hum... Je ne sais pas quoi dans je m’embarque, mais je suis d’accord ! » finis-je par dire, sourire aux lèvres.
D’autant qu’effectivement, si nous allons dans une boite gay, je ne crains pas les gros lourds qui vont me faire du rentre-dedans alors que je ne serai clairement pas intéressée. Je déteste lorsque les hommes se conduisent comme des porcs. C’est peut-être aussi pour cette raison que je ne fréquente pas beaucoup de personnes... Pourtant, j’ai déjà eu des relations, mais elles ne durent jamais très longtemps. Je pioche que les idiots.
Je peux avoir qui je veux ? Alors là, je reste la bouche ouverte. Je ne sais pas où est-ce qu’il a été pêché ça, mais je ne suis pas du tout d’accord. Même si son compliment me touche, je ne me trouve pas réellement superbe et je ne pense pas faire le poids face à une autre jeune femme qui aurait plus de qualités -physique- que moi. Je ne prétends pas être mal fichue, je n’en suis pas à ce stade... Mais ouais, je manque probablement trop de confiance.
« Qui je veux ? Genre... Même Justin Timberlake ? » je demande, taquine.
Je préfère en rire plutôt que faire des plans sur la comète. Très franchement, je ne sais pas comment il fait pour avoir autant confiance en lui... Mais j’aimerai bien qu’il me file son secret, cela me changerait grandement la vie.
Je le taquine encore un peu plus en lui disant que j’espère qu’il est endurant pour une partie de jambes en l’air et je ne peux que rire devant son air outré. Je savais que j’étais en train de taper dans le mille ! Il se met debout et relève son t-shirt pour me montrer ses abdos parfait et... force est d’admettre que... oh mon Dieu ! Il est sacrément bien fichu.
« Hum... » fis-je, faisant mine de réfléchir.
Je me lève, contourne la table et vient me mettre à côté de lui. Je faisais comme si j’étais en train d’examiné la chose et je pose ma main sur ses abdos. Merde. Mauvaise idée. Mais pourquoi je suis en train de faire des trucs comme ça, moi ? Et pourquoi il me perturbe à ce point, ce matin ? Ce doit être la fatigue.
« C’est vrai qu’on en croquerait bien un morceau. » j’ajoute le plus naturellement du monde avant de me rendre compte de ma connerie.
Il faut que je réfléchisse, là... Est-ce que je l’ai dis tout haut ou je l’ai juste pensé assez fort au point de croire que je l’avais dis ? Oh la misère. Oh le bordel.
« Euh... J’ai vraiment dis ce que je viens de dire ? » je demande, les sourcils froncés.
Consciente que ma main est toujours contre sa peau, je la retire rapidement et glisse mes mains derrière mon dos. Voilà. Je ne peux plus faire de conneries comme ça. Et il faudrait aussi que je me taise. Définitivement.
Sujet: Re: early morning - james Lun 21 Oct - 19:44
Une bonne soirée entre coloc un jour, en boîte, dans une boîte gay, ça va être super cool je le sens d'avance. Je passe déjà des bons moments avec Sio quand on est juste à l'appart' à rien faire ou au boulot, alors dehors à boire un coup sans d'autres obligations que de s'amuser, ça va être excellent. Je crois que je ne l'ai jamais vu danser la petite Sio, faudra que je trouve un moyen d'avoir un petit aperçu, mais pas maintenant, parce que si je mets la musique pour danser là, je vais jamais commencer à réviser. De toute façon elle est fatiguée, elle n'a pas dormi de la nuit. C'est vraiment pas le bon moment, mais je garde ça dans un coin de ma tête, ça risque d'être drôle.
Siobhan est magnifique, je lui dis qu'elle peut avoir qui elle veut, elle me demande si elle peut avoir Justin Timberlake, je roule les yeux.
« Je vois pas ce que tu lui trouves de spécial que je n'ai pas. »
Je m'avance peut être un peu trop dans l'histoire, mais ouais quoi, je suis grand, beau, musclé, je danse et je chante aussi, ça m'arrive. Je lui dis qu'elle peut venir dans ma chambre quand elle veut si elle a une envie soudaine et elle me dit qu'il vaut mieux que je sois endurant. Elle m'outre littéralement. Tellement que je me lève de table et je lui montre mes abdos parfait. Ce qui se passe par la suite, j'avoue que je ne l'avais pas vu arriver. Elle s'est carrément levée pour venir toucher la marchandise. Je la laisse faire, c'est pas désagréable comme sensation, mais c'est inattendu. Elle ajoute même qu'elle en croquerait bien un morceau.
« Attention tu vas faire des rêves érotiques avec moi en acteur principal si tu continues comme ça. »
Oui parce que même à moi ça m'émoustillait un peu tout ça, alors comme elle allait se coucher sous peu, je ne m'étonnerais pas si j'entends des petits gémissements depuis le salon. Oui je rêve un peu, mais j'aimerai bien, ça flatterait mon égo, même si j'ai aucun moyen de savoir si elle rêve de moi. Je ris quand elle se rend compte qu'elle a pensé à voix haute.
« Oui tu l'as bien dit. Et ça fait plaisir à entendre. »
Tous les compliments je les prends à bras ouvert. Elle enlève sa main de ma peau, je la regarde, un sourire amusé aux lèvres. J'ai tout plein de choses qui me passent par la tête. Des trucs interdit aux moins de dix-huit ans. Ca fait quelques temps que je n'ai pas eu une fille dans mon lit en plus. Je ne dirai vraiment pas non à goûter un petit bout de ma Sio.
« C'est pas bien de me tenter comme ça. C'est limite si je demanderai pas à toucher moi aussi... Juste pour que tu me rendes la pareille. En tout bien tout honneur. »
Mes yeux se baissent sur son corps, je la regarde un peu et puis je secoue la tête. Il ne faut pas que je craque, même si je ne pense pas qu'elle se laisse aller. Je pense que pour elle tout ça n'est qu'un petit jeu. Sauf que mon corps se réveil et ça devient très réel.
« Non en fait il vaut mieux pas. »
Je reprends un peu mon sérieux. A trop se tenter on risque de vraiment faire une bêtise et perdre la relation que j'ai avec Siobhan est la dernière chose que je souhaite. Elle est importante pour mon équilibre. Sio et moi on est comme frère et soeur, sauf quand elle me tente comme ça, elle n'est plus ma soeur du tout. En même temps j'ai pas de frère ni de soeur donc je sais pas ce que c'est la relation fraternelle, je ne fais que supposer. Bref, Siobhan c'est une amie super bien foutu et des fois c'est dur de vivre avec un canon pareil. Genre comme maintenant.
« Tu vois tu me fais tourner la tête, c'est pas bien juste avant mes révisions. »
Ca c'est clair que maintenant il faut que j'aille me soulager dans ma chambre avant de commencer à bosser ou sinon je n'aurai pas la tête à mes révisions. J'ai déjà dans mon esprit plein d'images du corps de Siobhan qui risquent de ne pas s'en aller.
Sujet: Re: early morning - james Mar 22 Oct - 14:45
Je hausse les épaules tandis qu’un petit rire m’échappe. Très franchement, je ne sais pas non plus ce que Justin Timberlake a de plus qu’un autre, mais je crois que j’en suis folle depuis la première fois où je l’ai entendu. Du coup, si on me dit que je peux avoir qui je veux, il est évident que je pense à lui directement parce qu’il me rend dingue et je serai parfaitement capable de perdre le contrôle devant un homme comme lui. Après, je ne dis pas que je ne pourrais pas perdre le contrôle en compagnie de James, mais... Je retiens ces choses qui font que parfois, un homme et une femme franchissent les limites. Je ne sais pas ce que cela donnerait si on faisait des cochonneries ensemble. Est-ce qu’on prendrait pas le risque de foutre par terre tout ce que nous avons construis tous les deux ?
Enfin... Ce sont des questions qui disparaissent bien vite lorsque je vois ses abdos parfaits et que ma bouche décide de dire des choses que mon cerveau voulait garder secret. Je balance carrément que j’en croquerai bien un morceau... Je crois que là, j’irai bien me mettre une gifle pour me remettre les idées en place, mais il ne faudrait pas qu’il croit que je suis complètement dingue comme fille. Mais je ris quand même lorsque James me sort que je risque de faire des rêves érotiques. Je crois que cela ne m’étonnerait même pas. Vu tout ce qu’il me passe dans la tête actuellement, c’est carrément du grand n’importe quoi. Du n’importe quoi que je n’avais pas ressenti depuis un moment.
« Évidemment ! Ça flatte ton petit égo, pas vrai ? » je demande, toujours souriante.
Mais il n’empêche que je retire rapidement ma main de sa peau parce que là, je fais que des conneries et je ne devrais pas être ainsi. En deux années de relation avec James, jamais je n’avais été aussi troublée par sa présence et je ne sais pas du tout pourquoi je suis ainsi maintenant. Peut-être est-ce dû à la fatigue ou... je ne sais pas. Voilà. Je ne possède aucune explication. C’est lui, là. Pourquoi il me montre ses abdos ? Je ne suis qu’une pauvre femme et j’ai moi aussi parfois du mal à mettre des barrières à cette fichue tentation.
Lorsqu’il me dit qu’il toucherait bien lui aussi afin que nous soyons à égalité, je ne sais trop ce que je dois dire. Uh. Rien que cette idée me perturbe bien à l’avance et c’est bien pire encore lorsque je surprend son regard qui glisse le long de mon corps. Mon Dieu. Je reprends conscience de ma tenue qui se compose juste d’un débardeur et d’un petit short que je mets pour dormir et... c’est tout. Je me sens comme si j’étais nue, en fait.
« Moi ? Mais je n’ai rien fais ! » je me défends, amusée.
Non parce que là, de nous, c’est quand même lui qui a eu la merveilleuse idée de me faire voir ses abdos parce que je l’ai un petit peu taquiné. Moi, je n’ai fais que tâter un petit peu la marchandise, parce qu’il est quand même normal que je me rende compte par moi-même ce que cela donne... non ?
« C’est de ta faute. Tu joue encore les exhibitionniste. » j’ajoute, avant de rire.
Non mais ce n’est pas comme si je ne savais pas qu’il sortait parfois de la salle de bain en serviette ou à poil. Ce n’est pas humain. J’ai des yeux. Je regarde. Je vois comme il est foutu et ce n’est pas très sympathique de me mettre des images en tête pour le reste de la journée et de la nuit. Surtout lorsqu’il faut que j’aille au travail ! Mais là, je m’approche de nouveau de James et je baisse son t-shirt, histoire de le remettre correctement et ne plus avoir les yeux rivés vers son corps.
« Il serait peut-être préférable que j’aille rejoindre mon lit. » je dis dans un souffle.
Ouais. Ça, c’est une bonne idée ! Mais il faudrait peut-être que je me décide à faire un pas, puis un autre, afin de me rendre jusqu’à ma chambre.
Sujet: Re: early morning - james Jeu 24 Oct - 21:00
M'imaginer qu'elle rêve de moi nu flatte en effet mon égo, et je lui offre mon plus grand sourire pour toutes réponses. Je ne vais pas lui avouer mais des rêves érotiques avec elle à l'intérieur j'en ai fait plus d'un, c'est très commun. Heureusement que personne ne peut lire mes pensées, ce serait tellement gênant. Non pas que j'ai honte de rêver d'elle nue, mais je pense être un peu trop accro au sexe comme personne. Ou peut-être juste que tous les gens que je côtoie son tous coincés et célibataires. Enfin, moi aussi je suis célibataire mais je ne suis pas inactif sexuellement contrairement à eux.
Elle enlève enfin sa main de ma peau et j'ai quand même un frisson qui me parcours le corps. Je mets ça sur le compte de sa main qui a rendu une parcelle de ma peau plus tiède et que j'ai eu un peu froid quand elle a rompu le contact, mais je sais bien que c'est bien plus que ça. Je ne me retiens pas de lancer avec un air de plaisanterie que je voudrais bien toucher à mon tour. Je la mate un peu trop... Je sais mais je suis presque allumé là. Je ris quand elle dit que tout ça c'est de ma faute. Ah les femmes... Toujours à être de mauvaise foi. J'avoue que ça me plaît une fille avec du caractère.
« C'est toi qui a parlé d'endurance. »
Mais oui c'est moi qui ait commencé à parler de coucheries. C'est pas grave, j'ai bien aimé tout cet échange que nous avons eu. Malgré que je doive aller me soulager avant de commencer mes révisions, ça m'a fait une bonne petite distraction. Elle me dit que je fais l'exhibitionniste. Je ris une fois de plus, c'est un peu l'hôpital qui se fou de la charité.
« Tu peux parler avec ton mini short. »
D'ailleurs j'en profite pour regarder ses jambes, je penche un peu la tête alors que mes yeux remontent à son visage. Un sourire appréciateur s'est formé sur mes lèvres en même temps. Elle se rapproche de moi pour baisser mon t-shirt, j'aime bien sa proximité. J'ai presque envie de passer un bras autour d'elle mais je me retiens, je n'ai pas envie d'embraser encore plus nos élans. Elle dit qu'elle devrait aller se coucher.
« Oui c'est vrai, t'as plus sommeil ? Je t'ai réveillé avec mes âneries. »
C'est son appétit sexuel que j'ai réveillé surtout ouais. Je le sais parce que c'est mon cas alors que je ne suis pas en manque. Je me penche vers elle pour aller lui poser un bisou sur le front. Je lui aurai bien embrasser la joue mais ça fait bien plus chaste sur le front, comme si j'embrassais quelqu'un de ma famille.
« Moi je vais aller me prendre une douche rapide avant de me mettre à mes bouquins. »
Il est bientôt neuf heures avec toutes nos conneries, le temps est passé super vite. Heureusement j'ai terminé de manger mon petit déjeuner, ce qui était quand même le but premier de l'opération pancakes. Elle file de son côté pour aller dormir, je me retiens de lui proposer de la border, je ne veux pas encore aller au delà de notre amitié. Je range un peu le bordel que j'ai mis dans la cuisine, je mets tout dans le lave vaisselle, puis je vais me prendre une douche rapide... Avant de me mettre enfin à mes révisions.