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| Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. | |
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Auteur | Message |
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| Sujet: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Dim 21 Juil - 22:50 | |
| Hadès Eriksen-Benedikt Koltsov Carte d'identité date et lieu de naissance: 15.06.1982 âge: 31 ans nationalité: russe groupe sanguin: O- métier ou études: avocat orientation sexuelle: pansexuel statut : célibataire situation financière : aisée groupe : life sleeps away THIS IS WHO I AM
Eriksen est un éternel insoumis. Si ce que vous lui dîtes de faire ne lui plait pas, il traînera jusqu'à vous faire lâcher prise, ou trouvera un moyen détourné de le faire faire par une tierce personne. Redoutable dans son métier, tous les riches le veulent, mais l'avocat choisit souvent les clients coupables ou qu'il pense être coupables, simplement pour prouver à tous que malgré les preuves qui pèsent contre un client, il est capable de les faire sortir blancs comme neige. Il use souvent le moral et la mentalité des jurés, il est pour ainsi dire expert de l'observation, détermine le caractère de quelqu'un en deux coups de cuillère à pot. Et souvent, des preuves irréfutables n'ont pas été utilisées contre un accusé, pourtant coupable des pires horreurs. Têtu, Eriksen ne change jamais de cap, veut toujours prouver qu'il a raison et qu'il est le meilleur dans tout ce qu'il entreprend. Les gens "normaux" le fatiguent, ne l'intéressent pas. Il n'a pas un grand goût pour la vie, sans être suicidaire, il n'y tient juste pas, puisque c'est monotone et qu'il n'en a toujours pas trouvé le sens. S'il devait mourir pour une quelconque raison, il le ferait sans hésiter. |
WHAT'S WRONG WITH ME?
Dossier Médical: Si ce que vous voulez est un dossier long comme le bras et blindé à souhait quitte à faire pâlir le docteur House, il vous suffit de tomber sur celui de ce patient-ci. Une liste assez détaillée vous attend, si vous n'avez pas le courage de lire autant de choses bien ennuyeuses, passez votre chemin. On ne commencera pas du moins grave pour finir sur le pire, car des fois on peut se demander ce qui est le plus difficile à supporter pour notre patient, ou pour son entourage, en fait, lui, il s'en fout. Tout d'abord, Eriksen est atteint d'algie vasculaire de la face, autrement appelé Céphalée de Horton. C'est une douleur insupportable et inopinée qui saisit toujours une seule moitié de l'hémisphère cérébrale, rayonnant du crâne jusques aux dents. Elle peut le frapper entre une et huit fois par jour, et se caractérise par une douleur terrible de son hémisphère droit, des pupilles qui se contractent, le cou tendu, des dents qu'on croirait prêtes à sauter, la chute de sa paupière droite quelques fois ainsi que l'impression que son oeil s'enfonce dans son crâne. Ces crises le rendent très agité, quand il ne bouge pas dans tous les sens pour chercher une position moins douloureuse, Eriksen hurle, tente de faire échapper son mal par ses cordes vocales, en vain. Les crises durent d'un quart d'heure à quatre heures selon sa fatigue et son état moral, le manque de sommeil étant un facilitateur de la fréquence et de l'apparition des crises. Le patient ne peut non plus s'empêcher de s'auto-flageller. Il ne se sent coupable de rien aujourd'hui, mais lorsqu'il était plus jeune, il se mutilait régulièrement lorsqu'il pensait avoir fait quelque chose de mal, ou simplement pour transférer sa douleur morale sur une douleur physique. Il garde cette manie aujourd'hui, et vous pourrez lui enlever tous les outils adéquats, il usera de ses ongles ou de ses dents pour se blesser au moins une fois par jour, comme s'il s'agissait d'un rituel. Son dos est le plus touché, les blessures sont désordonnées et surtout dues à des ceintures ou des martinets. Son torse et ses bras sont aussi mutilés, mais de manière beaucoup plus rangée, les traces sont en général de la même taille et espacées par le même nombre de millimètres. Due à une sorte d'autisme non maladif dans sa jeunesse, Eriksen garde une échopraxie récalcitrante, bien que moins violente qu'avant. Il s'agit d'une habitude à répéter tout ou partie des mots de son interlocuteur quand il doit leur répondre. Il répète parfois tout bas ces phrases, à lui-même, pour créer sa propre réponse, c'est un des troubles qui le dérangent le plus. L'échopraxie le fait aussi imiter les mimiques caractéristiques des autres, étant un observateur né, c'est aisé pour lui, bien qu'handicapant. Benedikt est sujet à une mélancolie sévère. Ce n'est pas défini comme dans les dictionnaires, c'est bel et bien une maladie. Trois styles de mélancolie existent, et les patients sont en général atteints des trois. Cela plonge le patient dans une dépression plus que profonde, un mal être terrible capable de le pousser au suicide. Ce qui le rend encore plus socialement inadapté reste son trouble de la personnalité paranoïaque. Il est plus que méfiant à l'égard d'autrui et craint sans cesse d'être trompé ou utilisé, imagine dans sa tête des situations dans lesquelles d'autres pourraient le mettre afin de savoir comment réagir, par la violence en général. Mais il a aussi énormément de mal à se confier à quiconque de peur que sa confidence soit utilisée contre lui, et doute sans arrêt de manière injustifiée sur la loyauté et la fidélité des gens qui l'entourent, bien qu'aujourd'hui, plus grand monde ne l'entoure. Dernièrement, Hadès connait des hallucinations plus ou moins violentes et étranges presque chaque jour, malgré le fait qu'on ne lui ait jamais diagnostiqué de schizophrénie, certainement une flemme générale. Ce ne sont pas non plus les médicaments qui causent ces problèmes hallucinatoires, puisque Hadès ne les prend pas, et trouve toujours un stratagème pour les détruire ou les faire avaler à un autre. | That's the thing about pain, it demands to be felt PART I there's a fire starting in my heart. Gare de Léningrad, Moscou. Nous sommes le quinze juin mille neuf cent quatre-vingt-deux. Un train entre en gare à vingt heures et deux minutes exactement, comme l'annonce le panneau d'affichage des trains à venir et l'annonce sonore. A bord de celui-ci, un femme s'affole. Cela doit faire maintenant plus de six heures qu'elle est dans ce train, debout, car personne n'a daigné lui céder sa place. Ce n'aurait été un comble si la jeune femme, âgée d'à peine dix-huit ans, n'avait pas été enceinte, et sur le point de perdre les eaux. Ainsi, pendant tout ce laps de temps, elle avait dû résister à la douleur que son dos, son ventre et son abdomen lui faisaient subir, rendant tout son corps vulnérable et intouchable. Et la voilà qui panique. Le train entre donc en gare, à une allure beaucoup trop lente pour elle. La future mère sent des contractions la prendre, la douleur s'intensifier, sa vue se brouiller. Elle sort tant bien que mal de l'engin infernal lorsqu'il s'arrête, essayant de ne pas se faire piétiner par les usagers qui entraient et sortaient du wagon sans même prêter attention à ce petit bout de femme qui perdait son sens de l'orientation et devenait de plus en plus fragile. A bout de souffle, elle parvint tout de même à s'extirper du peloton des passagers effrénés, pour gagner un vieux banc mal entretenu à l'intérieur de la gare, massive et majestueuse, instaurée à la demande du tsar Nicolas Ier, dans l'optique de rependre ses esprits et quelques forces avant de sortir sous la pluie frénétique qui s'abattait en ce jour de printemps. Emilia, ainsi se prénommait-elle, devait attendre devant l'immense gare ferroviaire que sa mère et son homme de main arrivent, dans la voiture de madame, mais elle ne s'attendait pas à perdre les eaux dans le wagon du train. Elle priait pour que sa mère se dépêche, et trouva la sortie au milieu d'autres russes qui venaient de descendre du train suivant le sien. Emilia tressaillit de douleur, posant sa main le long du mur de la gare pour se maintenir debout, avant d'être coupée dans sa marche, titubante, par un véhicule noir. Sa mère en sortit et la pressa à l'intérieur, alors que le chauffeur, le valet de la dame, démarra en trombe sans même attendre la fermeture de la porte arrière. L'engin à roues motorisé manqua de rentrer plusieurs fois dans divers obstacles, murs, autres véhicules ou même piétons. La pluie était tellement drue qu'on ne voyait pas à un mètre devant soi. Sortir par un temps pareil semblait suicidaire. Mais la jeune femme mal assise à l'intérieur de la sombre voiture ne se préoccupait que d'elle, et on n'aurait su la blâmer. Elle s'inquiétait pour ce qui lui arrivait, mais aussi pour ce que l'on dirait d'elle et de sa famille après l'évènement. « Allons-nous à l'hôpital ? » Le chauffeur ne broncha pas plus que les lèvres de la mère qui s'entr'ouvrirent à peine pour répondre à sa fille, comme si la question avait été si stupide que la réponse la plus appropriée aurait été une baffe. « Penses-tu, nous rentrons à la maison. C'est là que tu accoucheras, nulle part ailleurs. Tu as vu l'âge que tu as ? Tu n'es même pas mariée, tu penses avoir droit au confort ? Tu as encore de la chance que ton père ait refusé de te renier, pour moi, tu n'existerais déjà plus ! » Des mots qui raisonnèrent violemment dans la tête de la future mère. Etait-ce réellement sa faute ? Le reste du trajet fut silencieux, seuls les bruits naturels et les bougonnements du chauffeur firent quelque peu siffler les oreilles des deux femmes. Emilia fut pressée dans son ancienne chambre, laissée en l'état, simplement nettoyée une fois par semaine par la femme de ménage. On la cacha des autres domestiques et seuls sa mère, son père et une sage-femme étaient présents alors qu'allongée sur le lit, la future mère retenait des cris de douleur. La femme de ménage frappa à la porte, qu'on lui ouvrit, apportant des serviettes et des couvertures. Puisqu'elle était là, on n'allait pas la forcer à s'en aller. Elle était au courant de l'histoire, après tout. Quelle histoire ? Emilia n'avait osé raconter la vérité. Elle avait donc avoué à sa mère avoir couché avec un homme en acceptant de l'argent en retour, ainsi, tout le monde la prendrait pour une fille facile, mais elle préférait cela. La réalité, pourtant, était tout autre. Au coin d'une rue, en pleine nuit, Emilia avait été happée à l'intérieur d'une voiture. Trois inconnus l'avaient utilisé comme un vulgaire morceau de chair. L'enfant à naître n'allait pas être le fruit d'une relation rémunérée, mais celui d'un viol. Cependant, elle n'avouerait cela à quiconque, pas même à son fils lorsqu'il serait en âge de comprendre. Elle inventerait une raison, une mort, un départ, quelque chose de fier. Mais pour le moment, tout ce à quoi la future mère pouvait penser, c'était la douleur intense qui accompagnait ses contractions. Des heures entières passèrent sans que rien n'arrive, sinon aux oreilles des parents les cris de douleur de la fille perdue. Lorsque enfin l'heure fatidique de la naissance de l'enfant sonna, les réactions furent partagées. Un soupir de soulagement modéré de la part de la mère, désormais libérée de la souffrance physique, alors que la mère s'indignait en accompagnant la sage-femme qui avait récupéré l'enfant. Le père, plus sage quant à lui, épongeait le front de sa fille avec une des serviettes apportées par la domestique, restée prostrée devant la scène. « Elle s'évanouit ! » Le père avait déployé ses poumons comme jamais pour faire retentir sa forte voix dans toute la demeure, faisant sursauter toutes les personnes présentes au passage. La sage-femme, entrain de couper le cordon ombilical de l'enfant, dériva alors sur le ventre du bébé, écorchant sa peau si fragile de nouveau-né. Rien d'inquiétant au final, puisque la plaie finit par se refermer d'elle-même, mais tout laissait à présager qu'il garderait une cicatrice tout au long de sa vie. Emilia fut remise sur pied avec de l'eau fraîche, et on lui rendit sa progéniture, alors même que la sage-femme était raccompagnée par la mère à la porte d'entrée. Le père ordonna à la domestique de ranger les serviettes et tout ce dont ils avaient eu besoin au long de ces terribles heures. Elle qui n'avait pas dit un mot depuis le début, finit par sortir de son silence, passant à côté de la mère et du fils avec dégoût. « Cet enfant sera maudit, maudit ! » Sa voix nasillarde résonna dans la pièce, puis elle se mit à rire bêtement, comme une sorcière ayant commis son méfait. Deux semaines suivirent, longues et épuisantes, dans la demeure des Koltsov, puis la mère mit Emilia et Eriksen à la porte, estimant en avoir assez fait. L'abandonnée devrait se débrouiller seule. Maudits, ainsi soit-il. PART II it doesn't start, it continues. « Cet enfant est fou Madame, il est fou ! Comment pouvons-nous nous résoudre à le laisser agir au milieu de ses petits camarades ? Il risque de tuer tout le monde, non, ce n'est pas possible, nous ne pouvons le garder ! Faîtes-le interner, ou vérifiez qu'il n'est pas possédé ! » La sous-directrice de l'école d'Hadès gesticulait dans tous les sens, agitant ses bras de manière insupportable. Elle hurlait presque à la mère du petit garçon qui comprenait très bien de quoi il s'agissait : c'était la seizième école d'Eriksen. Chaque fois qu'il arrivait dans un nouvel établissement, il fallait qu'il en soit exclu au maximum un mois plus tard. Il était sournois, et ne se battait jamais avec les jeunes de son âge. Il préférait de loin faire des choses bien pires. Ainsi, il avait empoisonné l'eau et la nourriture de l'une, fait péter les vitres de l'autre, voire poignardé un de ses camarades avec un couteau de la cantine, volé un peu auparavant. C'était toujours la même rengaine, et c'était une aubaine que des écoles l'acceptent encore à l'essai. Emilia était désemparée mais ne pouvait rien y faire, et elle n'osait consulter pour son fils. Pourquoi aurait-il été différent ou fou, après tout ? Alors que l'enfant s'éloignait des deux femmes pour contempler un objet en verre, la responsable de l'établissement s'approcha un peu plus de la mère et chuchota quelques mots. « Ou débarrassez-vous en. Peu importe la manière dont vous vous y prendrez, on jurera à un accident de sa part. Il adore voler des briquets. Immolez-le et voilà l'accident. Noyez-le, pendez-le, mais mettez fin à cela ! » Une expression d'effroi transcenda le visage d'Emilia une fraction de seconde, avant de laisser place à celle de la colère, voire de la haine. « Au revoir. » Un ton sec et plein de souffrance vint clore la discussion, alors qu'elle se retournait pour partir, prenant la main de son fils au passage pour l'empêcher de s'enfuir. La partie s'avérait bloquée, et personne ne devait être assez expérimenté en la matière de la vie pour aider les deux joueurs. Alors la mère se mit directement à la recherche d'une nouvelle école pour son fils si turbulent. Elle savait bien que quelque chose clochait chez lui. Quelques jours plus tard, après plusieurs échecs, les écoles se donnaient le mot, Emilia trouva une école pour Hadès. Avant de l'y laisser, elle s'agenouilla devant son enfant et lui posa une des questions qui lui tenaient le plus à cœur, prenant le jeune et doux visage entre ses mains fatiguées. « Dis, mon chéri, tu aimes maman ? » L'enfant resta silencieux un instant, puis hocha la tête positivement. Il parlait peu, mais ce n'étaient pas les mots qu'attendait la mère esseulée. Elle ne cherchait qu'une réponse, peu importe comment son fils la lui donnerait. « Alors c'est tout ce qui compte. S'il te plait, tiens-toi tranquille, maman est fatiguée de te trouver une nouvelle école à chaque fois. » S'il avait été bavard, Hadès lui aurait répondu que l'école, il s'en moquait bien. Mais il préféra, pour une fois, faire plaisir à sa mère, et réussit à rester dans la même école jusqu'à la fin de l'année, n'évitant cependant pas les bagarres et les heures passées au coin, mais son effort était tel que sa mère était la plus fière de toutes. L'adolescence d'Hadès rendit la vie d'Emilia encore plus compliquée. Entre les hormones et les problèmes de son fils, sa vie était simplement atroce. Mais elle faisait avec, malgré les gestes et les mots de son enfant, elle savait qu'il l'aimait, et elle l'aimait en retour, selon elle, c'était tout ce qui pouvait compter. Cependant, tout devenait plus difficile encore jour après jour. Une nuit de septembre, Eriksen ne rentra pas chez lui à l'heure prévue. Ni le lendemain, ou le surlendemain encore. Pendant trois semaines, l'adolescent n'était pas revenu chez lui. Et sa mère ne l'avait pas recherché. Elle savait très bien qu'il deviendrait fou si elle le trouvait. Alors elle attendit son retour. Et comme il était parti, Benedikt refit surface. Sale et blessé, mais en parfaite santé. Sa mère se jeta à son coup dès qu'il passa le pas de la porte. La porte claqua, et un bruit de fracas s'abattit sur le sol. Le jeune traversa l'appartement et ouvrit le réfrigérateur. Il se moquait de ce qu'il venait de faire. Sa mère gisait sur le sol, assommée par sa chute. C'était une habitude, pour elle. Si elle n'avait pas d'homme dans la vie à craindre, elle avait son fils. Dès qu'elle faisait quelque chose qui ne plaisait pas à Eriksen, il la frappait, la maltraitait, et ce jusqu'à ce qu'elle accepte ce qu'elle lui refusait ou fasse quelque chose qui lui permette de se faire pardonner. Puis il allait dans sa chambre, pendant plusieurs heures, enfermé dans le noir, puis ressortait et s'excusait auprès de sa mère. Elle lui disait que ça n'était rien, et la boucle recommençait, à l'infini. Et ce jour-là ne dérogeait presque pas à la règle. Alors qu'Emilia était inconsciente, Hadès s'était enfermé près de quatre heures, seul, dans sa chambre. Pendant ce temps, sa mère avait eu le temps de se réveiller. La porte claque. Le jeune sortit quelques minutes plus tard, mais ne trouva pas sa mère avec un sac de glace sur la tête. Il trouva une tâche de sang non nettoyée sur le sol, assez petite, l'arcade sourcilière de sa mère s'étant ouverte avec le choc contre les lattes du parquet. Et sur la table de la cuisine, un post-it. Les clés sont dans la boîte à sucre. Je t'aime. Bien que malade, Hadès sut tout de suite de quoi il retournait. Le téléphone sonne. Il décrocha. Et ses craintes furent tristement vérifiées. Sa mère était morte, elle s'était allongée sur les rails d'une voie ferroviaire et avait attendu sagement son heure. Comme il avait commencé, elle terminerait. Hadès défaillit sous le choc, il avait perdu son unique allié. Et à dix-sept ans à peine, l'enfer commença. On ne le laisserait plus jamais sans surveillance. Malgré tout, il fut amené à faire des études, usant de l'argent laissé par sa mère, et cachant à tous ses problèmes, réussit brillamment à se hisser au poste d'avocat. Un travail qu'il n'exercerait pas longtemps, mais qu'il exécuterait d'une main de maître, comme peu de monde l'aurait fait. PART III it won't come to an end. Enguirlandé tel un arbre de Noël, Hadès s'avance lentement à travers les couloirs de l'hôpital psychiatrique du New Norfolk. Les patients le regardent se faire mener à la baguette, il est rare qu'on manipule un patient avec autant de précautions par ici. Mais Hadès n'en est pas à son premier coup d'essai, malgré son arrestation, tout le monde reste sur le qui vive. C'est son second hôpital psychiatrique. Certainement pas le bon. Le personnel le connaissait déjà. « Regarde ce taré, paraît qu'il a tué un membre du personnel de l'hôpital psychiatrique de Moscou à mains nues. Il s'est jeté sur sa gorge et l'a étouffé, puis a attendu qu'il soit inconscient pour lui éclater la tête contre le sol. Tout ça pour s'évader. » Il paraît. Eriksen leva la tête vers les trois employés et leur offrit un de ses sourires les plus sournois. Il ne leur accorda aucun mot, mais ils comprirent à son regard qu'il ne paraissait pas. C'était une réalité, pas une rumeur. On l'isola pendant plusieurs mois, on ne voulait pas s'embêter avec son cas, trop dangereux, de toute manière, pourrait-il sortir un jour ? Mais Hadès, loin de devenir stupide, attendait son heure. Un jour, alors qu'il avait réussi à entendre qu'un nouveau gardien arrivait, il avait reprit espoir. En effet, le personnel de cet hôpital était assez étrange, et pour bizuter le nouveau, ils l'envoyèrent donner ses médicaments à Koltsov. Le pauvre homme. Il n'aurait jamais imaginé ce qui était sur le point de lui arriver. Hadès, une fois l'employé entré dans la cellule, réussit à se glisser derrière lui, sans fermer la porte. Il prit son montant de médicaments, mais au lieu de les avaler, bloqua la sortie du nouveau et s'acharna sur lui. Une fois maîtrisé, Benedikt lui fit avaler ses médicaments. Une dose puissante, pour assommer le patient. Le pauvre jeunot tourna vite dans les bras de Morphée, laissant libre court à Hadès de piquer ses clés et de sortir tranquillement, libérant au passage quelques autres patients, pas pour les aider, mais pour emmerder le personnel et lui permettre de fuir plus vite. Une fois dehors, Hadès n'arrêta pas de courir, le plus discret possible, pendant trois bonnes heures, il ne ressentait plus la douleur dans ses jambes, ni dans ses poumons asthmatiques. Les éléments s'acharnaient contre lu, le vent, puis la pluie, l'évadé était trempé, les vêtements collés à la peau, plus vraiment capable de lever ses jambes sans soulever des tonnes d'eau. Alors Benedikt s'arrêta, à bout de souffle, et dut passer la nuit dans une forêt dense. Là, ses hallucinations allèrent bon train, le laissant éveillé jusqu'au petit matin, incapable de fermer l'oeil. Le jour suivant, il continua sa cavale, plus ou moins vif, et tenta de s'éloigner de l'asile pendant une durée d'environ trois mois, mais l'évasion avait été, une nouvelle fois mal calculée. Une fois de plus rattrapé par la vie. Usé, seul et fatigué, Hadès s'était laissé attraper, non sans mal, tandis qu'il avait bataillé ferme pour ne jamais être capturé après son évasion de l'hôpital de Moscou. Il n'était plus aussi vaillant, l'homme avait beau être doté d'un mental d'acier, son immense ténacité avait été partiellement démolie par les années de cellule. Ce n'était pas un hôpital pour lui, mais une prison. Quoique, pour quiconque met les pieds, une fois suffit, dans un de ces lieux, l'évidence est indéniable : ce sont des prisons, les malades sont confondus avec des hors la loi et sont enfermés à vie, ou presque. Comment veulent-ils permettre à ces innocents d'aller mieux si la verte teinte de l'herbe reste un lointain souvenir pour eux... Cette fois, on le renvoyait en hôpital. Une chance que ça ne soit pas la taule. Sérieusement surveillé, on l'emmena dans ce qui lui permettrait de vivre et sûrement de mourir maintenant, à la clinique Waters. « Ne cherchez pas à vous échapper, monsieur Koltsov. Nous ne sommes pas ici pour vous faire du mal, mais pour vous aider. » L'interné ne put réprimer un violent rire de mépris. « Comme si on voulait venir en aide aux gamins qui foutent le feu et sont des fils maudits, produits de viols. » Cette réponse laissa l'homme perplexe, mais il ne laissa rien paraître. « Vous verrez, nous ne nous soucions pas d'où vous venez ici, mais d'où vous pourrez aller après. Soyez confiant, vous méritez votre chance comme tous les autres. » Il posa une main sur l'épaule d'Eriksen avant de s'éclipser. Laissant pour la première fois de sa vie un Hadès incapable de savoir ce qu'il voulait faire. Tenter sa chance ici, ou fuir à nouveau. De toute manière, il ne tiendrait pas la distance, il le savait. Il mourrait ici ou dehors après avoir pris la tangente, ça ne pouvait être autrement. Il ne croyait plus ni en la vie, ni en lui. Y avait-il jamais cru, d'ailleurs. You know my name, not my story Ton petit nom et ton âge: Mickaëla/Lokhas ; 17 Y-O Où as-tu trouvé IB? grâce à Thanatos Et t'en penses quoi d'IB? IL EST BEAU C'est ton premier compte ici? Oui m'sieur ! Ton personnage est inventé, un scénario, un pv? un inventé Comment qualifierais-tu ta présence ici? de régulière et d'intense Autre chose? 01111001 01101111 01110101 00100111 01101100 01101100 00100000 01110100 01110010 01111001 00100000 01110100 01101111 00100000 01100100 01100101 01100011 01101111 01100100 01100101 00100000 01110100 01101000 01101001 01110011 00100000 01101101 01100101 01110011 01110011 01100001 01100111 01100101 00101100 00100000 01100010 01110101 01110100 00100000 01101001 01110100 00100000 01100100 01101111 01100101 01110011 01101110 00100111 01110100 00100000 01101101 01100101 01100001 01101110 00100000 01100001 01101110 01111001 01110100 01101000 01101001 01101110 01100111 00101100 00100000 01110011 01101111 01110010 01110010 01111001 00100000 01100100 01100101 01100001 01110010 00101100 00100000 01101110 01100101 01111000 01110100 00100000 01110100 01101001 01101101 01100101 00100000 01101101 01100001 01111001 01100010 01100101 00101100 00100000 01110100 01110010 01111001 00100000 01100001 01100111 01100001 01101001 01101110 00100000 00100001 |
| | | Morgan Montgomery
✉PETITS PAPIERS : 1297 ✉DATE D'ARRIVÉE : 16/07/2013 ✉POINTS : 226
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Dim 21 Juil - 22:59 | |
| Bienvenue ici Je dirai JGL pour l'ava, mon avis perso parce qu'il est magnifiquement magnifique. Mais je kiffe grave Cillian Murphy et Benedict aussi. Je dirai tout dépend ce que tu vas faire du perso. Si tu fais quelqu'un dans le milieu médical, genre un psy, un doc ou quoi, je verrai mieux soit Cillian soit Benedict car ils font plus homme mature sérieux. Et vive les avatars peu connus je kiffe, ça change. |
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Dim 21 Juil - 23:02 | |
| Merci Et merci pour ton avis, c'est vrai que Cillian fait très bien le psy (a) /fan de batman, get out !/ donc je vais voir d'un peu plus près mon personnage (j'suis un peu venue sans idée mais avec le contexte ça ira vite !) ça devrait m'aider. Et j'ai que deux choses à dire : ANDY, & merci de m'avoir fait lire un "vive les avatars peu connus", j'y croyais plus ** |
| | | Morgan Montgomery
✉PETITS PAPIERS : 1297 ✉DATE D'ARRIVÉE : 16/07/2013 ✉POINTS : 226
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Lun 22 Juil - 0:15 | |
| Bienvenue bonne chance pour ta fiche |
| | | Thanatos M. Vassilievskimy skull is full of sunken ships ✉PETITS PAPIERS : 543 ✉DATE D'ARRIVÉE : 16/07/2013 ✉POINTS : 123
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Lun 22 Juil - 0:39 | |
| LOKHAAAAAAS je serais bien incapable de te dire qui choisir parce que j'adore tous ceux que t'as cité En tout cas bonne chance pour ta fiche et tout :3 |
| | | H. Euphemia LancasterHEL ✝ y'all smoke to enjoy it. i smoke to die. ✉PETITS PAPIERS : 304 ✉DATE D'ARRIVÉE : 06/07/2013 ✉POINTS : 7
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Lun 22 Juil - 1:21 | |
| Bienvenue parmi nouuuus :brille: pareil, j'adore les 3 que t'as cité mais si devais vraaaaaaaiment choisir ... je dirais JGL :bave: bon courage pour ta fiche |
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Lun 22 Juil - 6:34 | |
| Merci Mayrin ! Merci Romy & merci aussi pour ton avis ! ** Merci Thanatos (putain j'aime tout chez ton personnage quoi, il est parfait, j'suis jalouuuuuse !) |
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| | | | Thanatos M. Vassilievskimy skull is full of sunken ships ✉PETITS PAPIERS : 543 ✉DATE D'ARRIVÉE : 16/07/2013 ✉POINTS : 123
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Lun 22 Juil - 11:54 | |
| Bienvenue |
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Lun 22 Juil - 14:07 | |
| Merci Léona, et oui, l'avis de Morgan est le plus avisé, mon personnage d'abord. :3 Merci Julian ! :3 & pas de quoi Msieur Beau Gosse, c'est vrai. Et puis oui, un lien, sinon je fais quoi ici moi ? *sort* |
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Lun 22 Juil - 14:35 | |
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Lun 22 Juil - 14:42 | |
| Benedict fait bien les fous moi j'trouve :') Merci ! |
| | | Elsa Roseburrywe're all stories in the end ✉PETITS PAPIERS : 600 ✉DATE D'ARRIVÉE : 12/07/2013 ✉POINTS : 52
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Lun 22 Juil - 15:05 | |
| Benedict :bave: :bave: :bave: Mais JGL est pas mal aussi Bienvenue parmi nous |
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Lun 22 Juil - 15:32 | |
| Trop de choix parfait Mais JGL, c'est le meilleur Tu le prends et t'es obligé de m'épouser, non négociable Bienvenuuue |
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Lun 22 Juil - 18:38 | |
| MDR Rosa, merci, et je vais réfléchir à la proposition. 8D Même si j'avoue que Benedict & Cillan font mieux dans le genre personnel ou malades, je vois difficilement un JGL en soins, mais je sais pas du tout xD Merci Elsa je plussoie, Benedict :bave: EDIT : ET VOILA SA MAMIE JE SAVAIS. J'ai finalement changé d'avis, hésitant entre Cumberbatch & Andrew Scott. Seulement, je pourrai utiliser Ben ailleurs vu qu'il est plus connu, je veux pas risquer, vous avez l'air moins cons qu'ailleurs niveau avatar ici, donc, je prends Andrew Scott (pour le moment) |
| | | Morgan Montgomery
✉PETITS PAPIERS : 1297 ✉DATE D'ARRIVÉE : 16/07/2013 ✉POINTS : 226
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Lun 22 Juil - 19:03 | |
| Très bon choix j'approuve! |
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Lun 22 Juil - 19:18 | |
| Merci, ça me conforte dans mon choix *0* |
| | | Oliver W. Johnsonsome old wounds never truly heal, and bleed again at the slightest word. ✉PETITS PAPIERS : 311 ✉DATE D'ARRIVÉE : 06/07/2013 ✉POINTS : 2
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Mar 23 Juil - 16:10 | |
| Bienvenue parmi nous. Bon courage pour ta fiche. |
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Mar 23 Juil - 20:29 | |
| merci ! |
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Jeu 25 Juil - 20:42 | |
| Bienvenuue. |
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Jeu 25 Juil - 21:49 | |
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Jeu 25 Juil - 22:50 | |
| Bienvenue ! |
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. Ven 26 Juil - 14:55 | |
| Merci. ♥ J'essaie de vite terminer ma fiche, seulement je viens de tomber dans une mauvaise passe assez inopinée, (tiens, le titre de ma fiche serait-il révélateur ? X_X) en plus de mon stage de 3 jours de code de lundi à mercredi, horaires comme ceux de cours, donc je viendrai que le soir. u_u |
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| Sujet: Re: Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. | |
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| | | | Une mauvaise passe c'est comme un lit douillet, on y rentre facilement mais il est difficile de s'en sortir. | |
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