{ Been living in a fantasy without meaning
It’s not okay I don’t feel safe  }
QUOTE LEFT OUTSIDE ALONE
@ANASTACIA

« Dégages! Dégages! Dégages! - Milena! Arrêtes, laisses-moi parler. - NON TU DÉGAGES! » Sa main rencontra ma joue, je fus choqué. Ma gorge se noua je la fixai la bouche légèrement ouverte. Mon coeur s'était arrêté, c'était la première fois qu'elle allait aussi loin. Je baissai les yeux au sol sentant que je n'allais vraiment pas bien. Elle me poussa violement vers la porte et m'entraîna dehors. Elle me lança mon manteau et referma la porte derrière. Elle me la claqua au nez. Elle ne m'avait jamais mit dehors avant. Je n'avais pas tout suivit ce qui c'était passé, qu'est-ce que j'avais fait. Je regardai mes pieds puis mon chandail. Je le prit entre mes doigts, c'était celui que je portais depuis le début de la journée, que j'ai portai toute la nuit. Je n'avais rien but, j'étais sobre, mais je rentrais tout de même aux petites heures du matin. Je restai fixe pendant quelques minutes attendant qu'elle m'ouvre à nouveau, mais rien. Elle ne revint pas. Je devais partir, elle ne reviendrait pas, elle n'allait pas m'ouvrir, je le savais. Un soupire et je m'enlignai vers la rue en silence. J'approchai ma voiture et fouillai mes poches. Je n'avais pas mes clefs. Je ne pouvais pas retourner à la maison, elle avait vérouiller. J'allais devoir marcher. Je n'avais même pas mon portable. Cette fois, elle avait pas manqué son coup, elle m'avait coupé d'un coup. Elle allait surement fouiller mes mails, lire mes textos, mais je n'avais rien à cacher. J'avais beau lui dire, elle ne voulait rien entendre. J'enfilai mon veston de cuir et me mit à marcher les mains dans les poches. Le seul endroit où je pouvais aller, le seul endroit où je pourrais me sentir bien, c'était étrangement chez Avery. Cette gamine que j'ai gardé lorsqu'elle était jeune savait dire les mots juste pour m'aider avec Milena. J'aimais ma fiancée, mais elle ne me croyait plus. Je suis même prêt à mourir sans qu'elle n'en connaisse la cause pour pouvoir la reprendre, mais je ne peux pas lui dire : Milena, je vais mourir, mais je ne veux pas te dire pourquoi. Pardonnes-moi, je te trompe avec une maladie. Je ne peux pas faire ça. Je ne le ferai pas. Je marchais depuis déjà longtemps, les yeux fixer au sol. Je poussai un soupire avant de lever les yeux, j'étais rendu dans le quartier sud  de Park Avenue. Je passai ma main dans mes cheveux grimaçant. Un léger pincement au cerveau. Je regardai au loin et reconnu une silhouette. Je m'avançai vers elle et posai ma main sur son bras. « Avery... »

Je ne savais pas trop ce qui m’avait conduit dans les rues de Rockampton City en plein milieu de la nuit. En fait, je le savais un peu, puisque je faisais de l’insomnie depuis quelques temps. Je devais me changer les idées. En gros, ce que je ne savais pas, c’était pourquoi ici? Mes pas m’y avaient guidé probablement inconsciemment. Peut-être parce qu’il s’agissait d’un endroit proche de chez Lenny? Aucune idée. Bref, je n’avais aucune intention d’aller cogner à sa porte, alors je faisais tout simplement errée. Si je trouvais un parc ou quelque chose du genre, ce serait l’idéal, mais pour l’instant, je continuais de marcher. Pourquoi de l’insomnie? Ça non plus, je ne savais pas pourquoi. Peut-être parce que je pensais un petit peu trop à Liam? Ce patient de l’hôpital m’avait plus que marqué. Penser à lui faisait battre mon cœur un petit peu trop rapidement. J’en avais même les joues rosées. Une part de moi voulait apprendre à mieux le connaitre, mais mon instinct de survie me disait de m’éloigner de lui. Après tout, il était un genre de rebelle… Mais je savais qu’il avait un bon fond. Je ne me trompais jamais là-dessus. J’avais ce don…

Bref, j’avais aussi le don de me mettre les pieds dans les plats. Dans les ténèbres, je vis une ombre s’approcher de moi. Je ne vis pas son visage tout de suite, mais j’eus peur lorsque la personne fonça droit sur moi. Je n’eus pas le temps de crier ou de faire quoi que ce soit parce que sa main se refermait déjà sur mon bras.« Avery... » me dit-il. Mais la peur disparut de mon visage aussi vite qu’elle était apparu. Il s’agissait en fait de Lenny. « Lenny? Mais que fais-tu ici en pleine nuit? » lui demandais-je, mais évidemment, il pouvait très bien me retourner la question. Et c’était bien plus dangereux de me retrouver ici seule que lui. « Est-ce que ça va? » lui demandais-je, soucieuse. Je me demandais véritablement pourquoi il se retrouvait là. Ne devrait-il pas être avec Milena?

Peut-être était-ce le destin pour que nous nous rencontrions là ce soir. J’avais besoin de lui parler. Il avait toujours été mon confident, mon meilleur ami. Il était source de conseil pour moi, un genre de grand frère. Après tout, il était beaucoup plus âgé que moi, beaucoup plus mature.

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@ANASTACIA

Ce faire expulser hors de chez sois en pleine nuit, ce n'étais pas très rassurant. Ma fiancée m'avait ardemment dit de quitté la maison, de m'en aller. J'avais peur de ne plus jamais retourner chez moi. De l'avoir perdue pour de bon. J'espérais vraiment qu'elle me demande de revenir, ou encore que je cogne à la porte et qu'elle me saute dans les bras. je devais faire attention à où j'irais et avec qui je me retrouverais. Je ne voulais pas débarqué chez Max, surtout pas après l'incident aux vestiaires de l'hôpital. Je n'osais plus vraiment le regarder en face, je lui avais mentit. J'avais mentit à mon meilleur ami. Je me sentais atrocement mal de l'avoir fait, mais je l'avais fait. Je ne savais pas comment il allait pouvoir réagir lorsque je laisserai tomber la vérité, ma maladie. Est-ce que j'allais attendre que mes cheveux tombent, simplement, non, puisque je ne veux absolument pas suivre cette stupide chimio.

Je croisai enfin Avery en chemin. Qu'est-ce qu'elle faisait dehors en pleine nuit? Elle n'aimait pas que je lui pose des questions, alors je ne réagis pas. Je poussai un soupire avant de regardai autour de nous en silence. Je lui avais surement fait peur quand je m'étais approcher. Je poussai un second soupire et passai ma main dans mes cheveux. Je fermai les yeux en sentant mon coeur se serré. Je devais en parler à quelqu'un, mais est-ce que ce serait à Avery? Ou je deverais le mentionner à quelqu'un d'autre. Avery était dans ma vie depuis des années, elle était comme une petite soeur pour moi, je me devais de lui dire que je n'allais pas bien, autant sur le plan morale que sur le plan physique et même sur le plan de ma santé général. Je ne pris pas la peine de l'écouter que je la prit dans mes bras. J'en avais besoin. J'avais besoin de sa présence, de savoir que la vie ne s'arracherait pas à moi bientôt.

Je n'allais vraiment pas bien, mais je n'en parlais à personne. Je devais commencer, maintenant, cette nuit. Je devais le dire à quelqu'un pour que quelqu'un sache quoi faire s'il m'arrivait quelque chose. Je poussai un soupire de plus et me reculai d'elle. Je passai ma main dans mes cheveux et mes yeux devinrent larmoyant. Je regardai au loin puis tournai les yeux vers elle, le coeur qui s'emballa. « Je... Avery... Elle m'a foutu dehors... » Commençons en douceur et par la suite, je sortirai le véritable gâteau. Je l'observai un instant dans les yeux avant de me reculai contre un mur, non loin de nous. Je m'y adossai en silence en croisant les bras sur mon torse. Je baissai les yeux vers le sol, la gorge noué.